Nous avons appris que malgré toutes les technologies dont nous disposons, nous ne pouvons pas échapper à la nature. Cette crise est une bonne leçon d’humilité. Elle devrait nous rappeler que même une puissante secousse à l’échelle planétaire ne saurait contrarier la progression de la quatrième révolution industrielle. Au contraire, nous sortons de cette crise avec une volonté encore plus grande d’exploiter les technologies intelligentes, l’intelligence artificielle et les vastes réservoirs de données pour transformer à peu près tout ce que nous faisons. La COVID n’a donc pas anéanti l’avenir. Elle l’a simplement avancé.
À court terme, la reprise économique ne sera pas aussi rapide que les changements de consommation et sociaux qui frappent toutes les entreprises et toutes les collectivités. Le tissu cicatriciel mettra du temps à guérir. Nous estimons que même en connaissant une reprise modeste, l’économie canadienne évoluera en deçà des niveaux antérieurs à la crise jusqu’en 2022, et que la perte de production économique pour le Canada pourrait dépasser les 500 milliards de dollars.
Les entrepreneurs sauront profiter de la reprise éventuelle. Certes, le nouveau coronavirus a bouleversé l’économie, mais il peut aussi déclencher des vagues d’innovation provoquées par les changements que nous apportons à nos façons de travailler, d’acheter, de manger et de voyager. Les sociétés, anciennes et nouvelles, qui tirent parti de ce changement soudain seront les principaux acteurs des années 2020.
Dans le présent rapport, nous examinons huit grandes tendances en cours dans le monde et mettons en évidence les possibilités qui s’offrent aux exploitants d’entreprise, aux investisseurs et aux innovateurs avisés.
Comme l’histoire se plaît à nous le rappeler, toute situation sans précédent s’accompagne d’occasions sans precedent.
Ce rapport a été mis à jour le 24 septembre 2020.
Recherchistes : Trinh Theresa Do Première directrice, Stratégie de leadership avisé et Ben Richardson Chargé de recherche associé.
S’il y a une leçon à tirer de la pandémie de 2020,c’est que même en cette ère numérique, nousdemeurons des êtres biologiques.
Nous avonsappris que malgré toutes les technologies dontnous disposons, nous ne pouvons pas échapper à lanature. D’une part, cette crise est une bonne leçond’humilité. D’autre part, elle devrait nous rappelerque même une puissante secousse à l’échelleplanétaire ne saurait contrarier la progression de laquatrième révolution industrielle. Au contraire, noussortons de cette crise avec une volonté encore plusgrande d’exploiter les technologies intelligentes,les nouvelles formes de renseignement et les vastesréservoirs de données pour transformer à peu prèstout ce que nous faisons. La COVID n’a donc pasanéanti l’avenir. Elle l’a simplement avancé.
À court terme, la reprise économique ne sera pasaussi rapide que les changements de consommationet sociaux qui frappent toutes les entreprises ettoutes les collectivités. Le tissu cicatriciel mettradu temps à guérir. Nous nous attendons à ce quel’économie canadienne, c’est‑à‑dire le PIB, fléchissede 7,1 % en 2020 à cause de la stagnation ducommerce international, du chômage invariablementélevé et du confinement des consommateurs.Même si les provinces autorisent la réouvertured’entreprises, de groupes communautaires et,plus tard, d’écoles, une nervosité sourde entraîneraune pause collective de l’économie. Partout, lesgens accorderont une nouvelle priorité à la sécuritédu revenu et à la protection de la santé.
Cette nouvelle ère d’insécurité n’aura pas pourunique effet d’imprégner la psyché des Canadiens.Nous estimons que même en connaissant une reprisemodeste, l’économie canadienne évoluera en deçàdes niveaux antérieurs au coronavirus jusqu’en 2022,et que la perte combinée de production économiquepour le Canada pourrait dépasser les 1 000 milliardsde dollars. Ce revers freine déjà les investisseurset les entrepreneurs, et pourrait également donnerà réfléchir aux dirigeants gouvernementaux quidistribuent des sommes sans précédent dans lebut de relancer une économie qui pourrait peinerà redémarrer. Notre suivi régulier des propriétairesde petites et moyennes entreprises montre que laprudence est généralisée : les trois quarts ont ferméleurs portes, en partie ou en totalité, et le tiersa licencié du personnel. Plus inquiétant encore,un quart d’entre eux craignent de ne pouvoir passerà travers la crise. Et si un Canadien sur cinq al’impression de « sombrer » économiquement,les propriétaires de petite entreprise sont deux foisplus nombreux à partager ce sentiment.
Il est difficile de savoir qui sera le premier à braverla tempête, mais c’est dans de telles circonstancesque les occasions abondent. Certes, le nouveaucoronavirus de 2019 a déclenché une récessionmondiale massive, mais il déclenche égalementdes vagues d’innovation provoquées par leschangements que nous apportons tous à nos façonsde travailler, d’acheter, de manger et de voyager.Des sociétés, anciennes et nouvelles, qui observentce changement soudain du comportement humain,commencent à prendre de l’expansion.
Dans le présent rapport, nous examinons huitgrandes tendances en cours dans le monde etmettons en évidence les possibilités qui s’offrentaux exploitants d’entreprise, aux investisseurs etaux innovateurs avisés. Nous savons tous à quelpoint nos vies ont changé et à quel point lesprobabilités que nous revenions à nos ancienneshabitudes sont faibles. Nous serons plus prudents,mais nous serons peut‑être aussi plus créatifs.Comme l’histoire se plaît à nous le rappeler, toutesituation sans précédent s’accompagne d’occasionssans précédent.
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