Canada
Alors que l’économie a commencé à connaître des ratés au second semestre de 2023, la Banque du Canada (BdC) s’est mise sur la touche au milieu de l’été et semble maintenant envisager des baisses de taux dans les mois à venir. La croissance négative du PIB au troisième trimestre et le recul progressif du taux d’inflation montrent que la politique monétaire restrictive de la BdC a permis de freiner les dépenses. Toutefois, cette politique a aussi considérablement fait augmenter le risque de récession en 2024. Les conflits de travail ont diminué, mais ils ont pesé sur la croissance économique en 2023. La hausse des taux d’intérêt et des taux obligataires a fait monter les coûts du financement, ce qui a affaibli le secteur immobilier. Les actions ont terminé l’année sur une note mitigée. Elles sont restées à la traîne de leurs homologues américaines, mais elles ont repris de la vigueur à la fin de l’année, les perspectives s’étant améliorées pour l’année prochaine.
États-Unis
L’économie s’est remarquablement bien comportée malgré les taux d’intérêt les plus élevés depuis plus de 20 ans, progressant à un rythme supérieur à la moyenne historique au cours du premier semestre de l’année 2023. Cependant, les données économiques des derniers mois de l’année indiquent toujours un ralentissement de la plus grande économie du monde et la possibilité d’une récession au premier semestre. Lors de la dernière réunion du Comité fédéral de l’open market cette année, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a laissé entendre que la banque centrale réduirait son taux d’escompte en 2024. Cette annonce a fait flamber les cours des actions et fortement fait baisser les taux obligataires. Les actions technologiques ont continué de mener le bal en 2023, ramenant l’indice S&P 500 à ses sommets atteints avant le marché baissier.
Europe
L’économie de la région reste confrontée à des risques de récession, car la croissance a ralenti durant les derniers mois de 2023, et les taux d’intérêt sont demeurés relativement élevés pour lutter contre une inflation en baisse rapide, mais toujours forte. Les actions européennes continuent de pâtir de la morosité de la conjoncture macroéconomique, des pressions s’exerçant sur les consommateurs, qui réduisent leurs dépenses, et de la perte de l’élan touristique postérieur à la pandémie. L’incertitude observée à l’échelle mondiale et l’accroissement des risques géopolitiques ont également eu pour effet de juguler les marchés et l’économie, et les inquiétudes persistent au sujet des répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Néanmoins, étant donné la probabilité croissante d’une baisse des taux en 2024, les marchés devraient bénéficier d’un peu de répit au fil de l’année, pendant laquelle l’économie mondiale commencera à se rétablir. La demande de biens et de services de la région s’en trouvera ainsi dynamisée.
Marchés émergents
En 2023, les actions des marchés émergents ont été nettement surclassées par celles des marchés développés. Cette faiblesse relative est en grande partie attribuable aux piètres résultats de la Chine, qui représente 28,6 % de l’indice de référence des actions des marchés émergents. L’économie de la Chine a connu une faiblesse généralisée après sa remise en marche dans le sillage de la pandémie à la fin de 2022. Nous prévoyons que la croissance des bénéfices sur les marchés émergents surpassera celle des marchés développés au cours des deux prochaines années, sous l’impulsion de pays comme la Corée du Sud et Taïwan, chefs de file du secteur de la technologie. La baisse de l’inflation conjuguée à la perspective d’une croissance mondiale modérée amènera probablement de nombreuses banques centrales de pays émergents à se concentrer sur l’abaissement des taux d’intérêt plutôt que sur leur relèvement au cours des 12 prochains mois, ce qui stimulera la reprise des actions.
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