Le tour du monde en 80 secondes

14 avril 2023 | Le Conseiller – Printemps 2023


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Around the world globe

Canada

La résilience de la croissance économique et de l’emploi continue de garder sur le qui-vive la Banque du Canada (BdC), qui évalue actuellement la nécessité de resserrer la politique monétaire pour juguler l’inflation. S’élevant à 5 %, celle-ci demeure trop élevée : la cible de la BdC est de la ramener à 2 %. L’allègement des pressions à la hausse sur les salaires et les signes croissants d’essoufflement de la demande des consommateurs donnent à penser que le cycle de relèvement des taux d’intérêt est terminé ou tire à sa fin. Les récentes difficultés rencontrées dans le secteur bancaire aux États-Unis et en Suisse ont freiné l’élan des actions, qui avaient débuté l’année en force. Les marchés font preuve de plus en plus de prudence, compte tenu des perspectives négatives des sociétés de divers domaines. Comme une récession pourrait avoir lieu dans les mois à venir, les marchés obligataires se sont redressés. Voilà une lueur d’espoir pour les investisseurs inquiets.

 

États-Unis

La Réserve fédérale américaine (Fed) a continué de concentrer ses efforts sur la lutte contre l’inflation la plus élevée depuis plusieurs décennies. Elle a relevé son taux de référence pour une neuvième fois consécutive en mars, malgré les craintes que le durcissement substantiel de sa politique monétaire provoque d’importants problèmes de liquidité dans le système bancaire. L’effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank a semé la panique sur les marchés. Cela dit, la réaction rapide de la Fed, du département du Trésor américain, des organismes de réglementation et d’autres banques a ravivé la confiance dans le secteur et apaisé les craintes d’une crise généralisée. Bien que l’économie et l’emploi aient continué de déjouer les pronostics en faisant preuve d’une grande vigueur, les indicateurs avancés révèlent que le pays pourrait tomber en récession au deuxième ou au troisième trimestre de l’année en cours.

 

Europe

En dépit des craintes de voir le continent souffrir de l’arrêt des importations de pétrole et de gaz naturel de la Russie, l’Europe est parvenue à traverser les pires mois d’hiver et à trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Elle continue de bénéficier de la reprise des voyages et du tourisme dans un contexte d’atténuation des inquiétudes liées à la COVID-19, mais doit s’adapter à la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales, qui tentent de lutter contre une inflation supérieure à 10 %. L’assouplissement des contraintes d’approvisionnement a permis aux entreprises de résorber les retards accumulés dans les carnets de commandes pendant la pandémie. Il contrebalance les perspectives sombres et soutient les marchés financiers. La solidité du bilan des banques ainsi que l’appui considérable de la Banque centrale européenne et des principaux gouvernements devraient prévenir un nouvel effondrement bancaire comme celui de Credit Suisse.

 

Marchés émergents

Au début de l’année, les marchés émergents (ME) ont connu une remontée après une année 2022 difficile, et l’optimisme entourant les perspectives de l’économie mondiale s’est accru. La levée des restrictions rigoureuses liées à la COVID-19 en Chine et la vigueur continue de l’économie américaine ont ravivé la confiance. Les marchés boursiers ont toutefois rapidement cédé leurs gains face aux craintes que la Fed doive relever davantage les taux d’intérêt pour juguler l’inflation persistante. Malgré les inquiétudes, le marché chinois a surclassé ses homologues en raison de l’augmentation de la consommation intérieure, tandis que le marché indien s’est replié en raison du risque de ralentissement de la croissance mondiale découlant des hausses des taux d’intérêt. La dépréciation prévue du dollar américain, qui est fortement corrélée au surclassement des marchés émergents, devrait favoriser leurs actions au cours des mois à venir.


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