Canada
Contre toute attente, les données de l’emploi sont positives au moment où l’économie connaît un ralentissement marqué. Face à la persistance d’une inflation élevée, la Banque du Canada a haussé les taux d’intérêt dans une mesure et à un rythme sans précédent tout au long de l’année 2022. Ces interventions ont entraîné une augmentation considérable des coûts d’emprunt des consommateurs et des entreprises, tout en freinant le marché du logement et en provoquant un ralentissement de l’ensemble des activités économiques et des dépenses. À quelques exceptions près, les marchés boursiers ont été en proie aux replis continus du cours des actions, et la hausse des taux obligataires a fait chuter les prix des obligations. Une récession relativement légère est prévue pour 2023, mais l’optimisme s’accroît pour le second semestre de l’année, lors duquel l’inflation ralentira, les taux d’intérêt baisseront et l’économie sera remise sur pied.
États-Unis
La Réserve fédérale (la Fed) poursuit ses efforts sans relâche pour contenir l’inflation, qui est à son niveau le plus élevé depuis des décennies. L’économie demeure toutefois trop dynamique pour que l’inflation revienne à la cible de 2 % de la banque centrale. Sa détermination à freiner l’inflation en haussant les taux d’intérêt a fait chuter les valorisations boursières, tout en laissant planer la crainte que l’économie finisse par s’écrouler sous le poids des coûts d’emprunt nettement plus élevés, qui entraîneraient une baisse du niveau d’emploi et des dépenses des consommateurs et des entreprises. Cette situation devrait continuer de se répercuter sur le cours des actions, alors que les entreprises s’attendent à une diminution de leurs profits au cours des prochains mois. Toutefois, ces conditions défavorables devraient s’estomper au fil de la prochaine année, ce qui laisse espérer une reprise lors du second semestre.
Europe
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une crise énergétique en Europe, où les réserves de pétrole et de gaz naturel s’amenuisent considérablement. La flambée des prix de l’énergie a grandement contribué à l’inflation générale et a freiné le marché du logement, tout en causant un recul marqué des emprunts et des investissements des entreprises. Les marchés boursiers européens ont continué de fléchir, alors que la Banque centrale européenne relève les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Ce faisant, elle provoque une baisse des prix des obligations. Comme l’économie mondiale présente des signes avant-coureurs de récession pour le premier semestre de 2023, il est peu probable que le tourisme stimule autant la croissance que lors des deux dernières années. Il est toutefois permis d’espérer que la situation s’améliorera au cours du second semestre.
Marchés émergents
En 2022, le dollar américain a été exceptionnellement fort, ce qui a fait grimper le coût des produits et services des pays émergents dans la plus grande économie mondiale, tout en nuisant aux emprunteurs dont les dettes sont en dollars américains. Du côté de la Chine, la politique de tolérance zéro à l’égard de la COVID-19 a détérioré la productivité et la croissance de l’économie nationale, tout en contribuant au ralentissement économique dans la région et à l’échelle mondiale. Les indicateurs avancés de la plupart des pays émergents signalent un ralentissement marqué de la production, des emprunts et de l’immobilier, ainsi qu’une forte probabilité de récession pour la plupart des principaux marchés nord-américains et européens de ces pays. Le premier semestre de l’année sera sans doute laborieux pour les marchés émergents, mais le reste de l’année 2023 s’annonce mieux.
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