Le tour du monde en 80 secondes

31 octobre 2022 | Le Conseiller – Automne 2022


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Canada

Après avoir relevé les taux d’intérêt au rythme le plus rapide en 40 ans, la Banque du Canada a clairement visé à juguler l’inflation sans tarder. Peu importe les effets sur l’économie, la banque considère de toute évidence que l’inflation est une menace qui mérite une intervention énergique. L’avenir à court terme de l’économie, et en particulier du marché du logement, est donc remis en question. Bien que la croissance de l’emploi ait ralenti de façon marquée durant l’été, le nombre de postes vacants continue d’indiquer qu’il existe une forte demande latente de la part des consommateurs. L’économie subissant des pressions dues à la hausse du coût de la vie et des taux d’intérêt, le marché boursier s’est replié, et même le secteur de l’énergie commence à céder ses gains extraordinaires réalisés en 2022.

 

États-Unis

L’emploi et les dépenses de consommation demeurent des éléments positifs pour la première économie du monde. Toutefois, certains signes laissent penser que les hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) freinent l’activité économique, comme prévu, afin de contrer l’inflation. Le marché du logement donne aussi des signes de faiblesse, un indicateur clé que le cycle économique américain tire à sa fin. Les actions ont reflété l’incertitude quant à la persistance de l’inflation, à l’objectif final de la Fed concernant les taux d’intérêt et à la durabilité des bénéfices des sociétés face à un déclin de l’économie de plus en plus probable. Même si les économistes s’accordent à dire que les États-Unis connaîtront une récession en 2023, le degré de gravité de celle-ci reste incertain. Les investisseurs souffrent donc de la volatilité continue du marché.

 

Europe

La flambée d’inflation a durement touché les consommateurs et les entreprises de cette région. Les problèmes d’approvisionnement au niveau mondial, l’essor de la demande locale après la pandémie et la reprise du tourisme, combinés à la hausse des prix de l’énergie, ont provoqué une montée en flèche du coût de la vie. L’embargo contre le pétrole russe et le refus de la Russie elle-même d’approvisionner en gaz naturel les marchés européens qui soutiennent l’Ukraine entraînent une crise de choc énergétique pour certaines des plus grandes économies en Europe. La Banque centrale européenne est susceptible de poursuivre le resserrement de sa politique monétaire, mais elle doit trouver un équilibre délicat entre la maîtrise de l’inflation et le frein à l’activité économique dans les prochains mois. Les marchés de placements ont réagi en reculant fortement, et l’économie ne devrait guère soutenir les cours des actions dans les mois à venir.

 

Marchés émergents

Les marchés émergents présentent des rendements inférieurs à ceux des marchés développés depuis plus de dix ans, principalement à cause du dollar américain. Certaines des plus grandes économies des marchés émergents sont toutefois mieux placées que les marchés développés pour se redresser, car leurs banques centrales ont commencé à resserrer leur politique monétaire plus tôt l’an dernier. La croissance économique de l’Asie devrait ralentir dans les mois à venir en raison du resserrement des conditions financières, et la Chine continuera de freiner sa croissance par des mesures de confinement liées à la COVID-19. Nous nous attendons à ce que la hausse de l’inflation déclenche un durcissement monétaire plus rapide en Asie, et à ce que les gouvernements offrent un soutien financier accru aux ménages. Les préoccupations concernant le ralentissement de la croissance ont également touché les marchés de la région, la plupart d’entre eux se trouvant en territoire baissier ou de forte correction.


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