Le tour du monde en 80 secondes

20 juillet 2022 | Le Conseiller - Été 2022


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Canada

La hausse des coûts a commencé à miner la croissance économique du Canada, et les anticipations inflationnistes commencent à modifier les comportements d’achat des consommateurs et des entreprises. Il s’agit d’un important changement, et la flambée, mais toujours en cours des dépenses des marchandises de première nécessité, et plus récemment des services, comme les voyages et les loisirs, d’après la pandémie contribuera probablement à contenir les pressions exercées sur les prix au fil du temps. La Banque du Canada a résolument opté pour une politique de resserrement et a rapidement procédé au retrait des mesures extraordinaires de stimulation monétaire mises en place pour lutter contre le ralentissement économique provoqué par la pandémie. L’emploi et les dépenses restent solides en dépit des nouvelles qui sont généralement mauvaises et de la confiance de plus en plus fléchissante des consommateurs, défiant – pour l’instant – les signes d’une éventuelle récession dans un avenir proche.

 

États-Unis

La reprise après la COVID-19 de la plus grande économie du monde s’estompe graduellement, faute de facteurs favorables à sa survie, alors que le coût de la vie, surtout les prix de l’essence, du logement et de la nourriture, continue d’augmenter à un rythme alarmant. L’inflation a augmenté de près de 9 % d’une année sur l’autre en mai, soit le taux le plus rapide en plus de 40 ans. Cette situation a entraîné un revirement rapide de la politique monétaire aux États-Unis, la Réserve fédérale des États-Unis tentant de contenir l’inflation tout en évitant une « décélération brutale » de l’économie. La banque centrale devrait continuer d’augmenter les taux plus rapidement au cours des prochains mois. Les taux obligataires ont monté en flèche et les cours des actions ont chuté, et l’indice S&P 500 a récemment suivi le NASDAQ en territoire baissier.

 

Europe

La forte hausse de l’inflation est en train d’annuler rapidement le rebond économique de la région à la sortie de la pandémie de COVID-19. La guerre en Ukraine a des répercussions particulièrement graves en Europe, la Russie, principal fournisseur de pétrole et de gaz naturel de la région, faisant de plus en plus l’objet d’un embargo et menaçant de couper l’approvisionnement des pays membres de l’OTAN comme l’Allemagne, la Pologne et la France, ce qui entraîne une hausse des coûts de l’énergie. La Banque centrale européenne, confrontée à la forte hausse des taux obligataires et de l’inflation, emprunte une trajectoire précaire pour éviter la stagflation dans un contexte de détérioration de la situation économique et de baisse de la croissance. Afin de limiter l’impact de l’inflation des prix de l’énergie et de la hausse des taux d’intérêt, l’Union européenne intensifie son soutien budgétaire. Nous assisterons probablement à une augmentation des investissements dans la défense et l’indépendance énergétique.

 

Marchés émergents

Les actions des marchés émergents (ME) se sont comportées pour la plupart comme celles des marchés développés, car les ME ont été soutenus par des trésoreries de société plus solides, la bonne tenue des devises et des valorisations intéressantes. À l’exception de la Russie, la Chine a enregistré les pires résultats parmi les marchés émergents, et les pays exportateurs de marchandises ont obtenu des résultats positifs. Les actions asiatiques se sont repliées au cours du trimestre, les rendements variant grandement d’un marché à l’autre. Nous nous attendons à ce que la croissance continue de ralentir en Chine jusqu’au quatrième trimestre de cette année, tandis qu’en Asie, les exportations amorcent un repli étant donné que la guerre entre la Russie et l’Ukraine mine la demande mondiale. L’inflation devrait quant à elle augmenter davantage.


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