Garder le cap dans le contexte actuel de volatilité des marchés

22 avril 2022 | Printemps 2022


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Le début d’année 2022 a été houleux pour les investisseurs, après la remontée en douceur qui a suivi l’effondrement provoqué par la COVID-19 en février et mars 2020. Entre l’éclatement de cette crise et le début de 2022, les marchés, notamment les marchés d’actions ont connu un redressement assorti de solides rendements. Mais ces derniers jours, les marchés ont subi des « secousses sismiques » :

  1. Fin de la politique monétaire accommodante : En vue de stimuler la croissance économique, les banques centrales ont maintenu les taux d’intérêt à des niveaux bas. Les prévisions selon lesquelles la fin de cette politique monétaire « accommodante » était imminente – à mesure que les économies se remettaient du ralentissement lié à la pandémie de COVID-19 – ont gagné du terrain pendant la seconde moitié de 2021, puis se sont généralisées au début de 2022 en raison de la hausse des prix. Tant la Banque du Canada que la Réserve fédérale américaine ont relevé leurs taux d’intérêt de référence au premier trimestre de 2022 et ont averti que plusieurs nouvelles hausses seraient réalisées afin de contrer l’inflation galopante.

Incidence : La hausse des taux se répercute par l’entremise des marchés monétaires et obligataires, en augmentant les coûts d’emprunt (par exemple, le coût du financement destiné à l’acquisition d’une maison ou à l’expansion d’une entreprise). Elle a aussi une incidence négative sur les actions et les obligations, car elle réduit la valeur actuelle (estimée aujourd’hui) des flux de trésorerie prévisionnels générés par les bénéfices, les dividendes et les versements d’intérêts.

  1. Inflation : Jusqu’à récemment, l’inflation s’était bien comportée, oscillant autour des cibles de la plupart des banques centrales du monde développé. Mais elle augmente maintenant à une vitesse alarmante, alors que les économies mondiales se remettent rapidement de la pandémie. Cette croissance économique effervescente stimule la demande et fait monter les prix. Les perturbations rencontrées dans l’approvisionnement en énergie et la chaîne logistique ajoutent aux tensions inflationnistes.

Incidence : L’inflation augmente le coût de la vie, avec à la clé une réduction des dépenses des consommateurs et des entreprises. Elle suscite également une hausse des taux d’intérêt des banques centrales (voir le point 1 ci-dessus), au risque d’éroder les rendements réels (après inflation) des investisseurs et des épargnants.

  1. Titres à revenu fixe : Le marché obligataire a été malmené, dans la perspective de taux d’intérêt plus élevés puis lorsque cette hausse s’est concrétisée. De plus, il a été frappé par l’inflation. Les taux obligataires ont ainsi atteint leur plus haut niveau depuis le début de la crise de COVID-19.

Incidence : L’envolée des taux a entraîné des rendements négatifs pour les investisseurs en obligations, pour la première fois depuis un certain temps, étant donné que les taux obligataires (qui montent et descendent en sens inverse par rapport au prix des obligations) étaient en baisse depuis près de 40 ans. Des taux plus élevés réduisent l’attrait des obligations en circulation, tandis que l’inflation réduit les rendements nets réels (c.-à-d. après l’inflation) obtenus par les investisseurs.

En comparaison avec les rendements exceptionnels dont les investisseurs ont bénéficié au cours des deux dernières années, il n’est pas surprenant que la récente volatilité paraisse déroutante. Mais il faut garder à l’esprit que bon nombre des secousses qui frappent les marchés aujourd’hui devraient s’atténuer au cours des 12 prochains mois, et qu’à elles seules, ces turbulences ne justifient pas de modifier votre politique de placement ou la composition de votre portefeuille.

En fait, essayer d’anticiper le marché – tenter de prévoir les ralentissements, puis vendre et rester sur la touche en attendant le bon moment pour réinvestir – est un jeu perdu d’avance. Comme le montre le graphique ci-dessous, vous tromper dans vos prédictions et manquer les meilleures journées du marché peut nuire à vos rendements à long terme :

S&P 500 performance over last 15 years

Sources: RBC GMA et Morningstar. Rendements de l’indice de rendement global S&P500 (USD), au 31 janvier 2022. Il est impossible d’investir directement dans un indice. Les données ne tiennent pas compte des frais liés aux opérations, des frais de gestion des placements et des taxes ou impôts. Si ces coûts et ces frais étaient pris en compte, les rendements seraient plus bas. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs.

Rester sur la voie de votre plan de placement exige discipline et force mentale dans des moments comme ceux-ci. Mais si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est que ces moments sont passagers, et que rétrospectivement, ils sont souvent vus comme une occasion plutôt qu’un risque pour les investisseurs.

Si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet de la situation des marchés en ce moment, veuillez communiquer avec votre représentant-conseil.


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