La volatilité des marchés peut inciter les investisseurs à suivre leurs instincts primitifs et à se détourner de leurs plans de placement. Voici trois comportements typiques à surveiller chez les investisseurs, et trois façons d’éviter ces comportements.
Nous, Homo sapiens, avons développé nos cerveaux pendant des dizaines de milliers d’années, et ces cerveaux sont idéalement conçus pour nous aider à survivre dans des environnements très souvent hostiles. Par exemple, notre instinct d’intégration à « la tribu », qui était essentiel à notre survie il y a 15 000 ans, peut nous conduire aujourd’hui à la « pensée de groupe ». Cet instinct joue contre nous lorsque nous investissons, car il nous incite à suivre aveuglément
le « troupeau » au lieu de faire ce qui est rationnel et approprié, compte tenu de nos objectifs de placement.
Il n’est pas facile de maîtriser ces émotions profondément instinctives qui influent sur notre comportement et qui créent des biais inconscients ou des « angles morts ». Quatre-vingt-dix-huit pour cent des investisseurs affichent au moins un biais comportemental1. Ces biais peuvent être utiles dans notre vie quotidienne : ils nous permettent d’utiliser des raccourcis et de déceler des tendances qui nous aident à traiter l’information pour prendre des décisions rapides2. Toutefois, ces mêmes biais peuvent nous égarer dans le domaine des placements.
Voici trois biais inconscients courants2,3 à surveiller en tant qu’investisseur et quelques façons de les corriger :
1. Biais de récence
Accorder trop de poids aux expériences récentes par rapport aux expériences passées. Cette
« myopie » peut amener les investisseurs à surestimer ou à sous-estimer la probabilité d’un résultat.
Comment y remédier : Adoptez une vue d’ensemble ; par exemple, regardez le rendement du marché au cours des 20 dernières années plutôt que lors des 20 derniers mois. Le fait de reconnaître que les marchés et les placements évoluent en fonction de la situation au fil du temps nous aide à garder une vision à long terme et nous encourage à conserver nos plans de placement, peu importe la volatilité à court terme.
2. Biais d’aversion à la perte
Sur le plan émotionnel, les humains souffrent plus d’une perte qu’ils ne jouissent d’un gain équivalent. Cette tendance peut les conduire à privilégier l’évitement des pertes à court terme plutôt que la possibilité de gains de placement à long terme. Personne n’aime perdre, mais les replis à court terme des marchés sont un élément inévitable du parcours de placement. Si vous ne tenez pas compte de cette réalité, vous risquez de compromettre votre capacité à obtenir des rendements potentiels à long terme de placements comme les actions, en fonction de votre tolérance au risque.
Comment y remédier : Assurez-vous que votre plan de placement correspond à votre profil de risque et à votre capacité de prise de risque, et que les objectifs qui sous-tendent votre plan reflètent vraiment ce qui compte pour vous. Ainsi, vous aurez plus de facilité à garder le cap sur vos objectifs et à privilégier le long terme plutôt que les expériences parfois désagréables occasionnées par la volatilité à court terme.
3. Biais de familiarité
Les investisseurs sont instinctivement attirés par ce qui leur est familier, par exemple leur marché boursier national. Cette tendance peut les amener à négliger les occasions de diversifier leurs portefeuilles sur les marchés extérieurs, qui pourraient accroître les rendements et réduire le risque.
Comment y remédier : Passez en revue votre portefeuille d’actifs pour vous assurer qu’il est bien diversifié en fonction de votre profil de risque d’investissement. Cette façon de faire peut vous aider à surmonter le « biais national » et à ne pas établir des portefeuilles trop concentrés.
Demandez-nous comment nous pouvons vous aider à éviter les biais inconscients en constituant le portefeuille de placements qui vous convient.
Sources:
1 « Who’s influenced by behavioural biases? Everyone ». (Qui est influencé par les biais comportementaux ? Tout le monde.) Morningstar, 2021.
2 « Comment éviter les biais comportementaux des investisseurs ». RBC Gestion mondiale d’actifs, 2021.
3 « The Evolving Role of Behavioral Finance in 2020 (L’évolution du rôle de la finance comportementale en 2020) ». Cerulli Associates, 2020.
Ces renseignements ne constituent pas des conseils fiscaux ou juridiques, et ne doivent pas être interprétés comme tels. Les lecteurs doivent consulter leur avocat, comptable ou autre conseiller professionnel lorsqu’ils prévoient mettre en œuvre une stratégie. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement et doivent être utilisés uniquement dans le cadre d’une discussion avec votre conseiller en placement de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. Ainsi, votre situation sera prise en considération comme il se doit et les décisions prises seront fondées sur l’information la plus récente qui soit. Les renseignements contenus dans les présentes ont été puisés à des sources jugées fiables au moment où ils ont été obtenus, mais ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc., ni ses employés, ses mandataires ou ses fournisseurs de contenu ne peuvent en garantir l’exactitude ni l’intégralité. Le présent rapport ne constitue pas une offre de vente ni une sollicitation d’une offre d’achat de titres et ne doit, en aucune circonstance, être interprété comme telle. Il est fourni sur la base d’une entente selon laquelle ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc., ni ses employés, ses mandataires ou ses fournisseurs d’information n’acceptent de responsabilité ou d’obligation de quelque nature que ce soit à son égard. Les portefeuilles de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. peuvent parfois inclure des titres mentionnés dans les présentes. RBC Dominion valeurs mobilières Inc.* et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. * Membre-Fonds canadien de protection des épargnants. RBC Dominion valeurs mobilières Inc. est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, division opérationnelle de Banque Royale du Canada. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence.