Lorsque les marchés fracassent des records, il peut être tentant pour un investisseur d’« empocher l’argent ». Après tout, lorsque les cours sont aussi élevés, ils risquent de chuter d’un jour à l’autre. Il faut donc saisir l’occasion, n’est-ce pas ? En fait, non. L’histoire montre que vendre à un moment où les marchés culminent n’est pas fructueux à long terme. En revanche, s’astreindre à une méthode de placement rigoureuse s’est avéré être une stratégie intelligente – et gagnante – au fil du temps pour les investisseurs.
« Défilement compulsif » – Fil d’actualité et vieux réflexes
Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir. L’appréciation des actions témoigne souvent d’un essor économique et d’une amélioration des bénéfices des sociétés, et annonce une perspective généralement positive pour l’un et pour l’autre. La remontée qui a suivi la dégringolade causée par la COVID-19 vers la fin de mars 2020 nous a une fois de plus montré à quel point les marchés boursiers sont prévoyants : ils savaient que l’économie se remettrait des restrictions imposées par les gouvernements en raison de la pandémie, comme ce fut le cas au cours de la dernière année, une reprise qui s’accélère même maintenant.
Les manchettes, pour leur part, sont souvent structurées de manière à semer la peur chez les lecteurs, éveillant en eux un instinct de survie, lequel pousse l’être humain à agir depuis des dizaines de milliers d’années. Le terme « défilement compulsif » a d’ailleurs été inventé récemment pour décrire le phénomène social qui consiste à passer un temps démesuré à parcourir le fil de nouvelles de médias sociaux, et à cliquer sur des articles ou des histoires de plus en plus dystopiques et sombres.
Ne croyez pas tous les gros titres que vous lisez
Malheureusement, notre instinct protecteur et les médias en quête de « sensations » ne nous aident pas à être de bons investisseurs. Comme nous pouvons le voir dans le graphique, il y a toujours « de bonnes raisons » de ne pas investir à un moment donné. Pourtant, encore et encore, l’histoire nous prouve que les marchés boursiers continuent de progresser à long terme.
Source : RBC Gestion mondiale d’actifs (2021).
Nouveaux sommets
Lorsqu’un marché fracasse un record, on peut assez facilement croire qu’il a atteint son point culminant et qu’il est à la veille de redescendre. Or, en observant le graphique, on comprend qu’en 1983, 1986, 1995 et 1996, la « raison » pour ne pas investir était justement le fait que les marchés n’avaient jamais été aussi élevés. Si vendre au moment où les marchés se trouvent à des niveaux sans précédent pour ne détenir que des liquidités était une bonne idée, l’histoire nous montrerait clairement que les marchés ont chuté par la suite, et non qu’ils ont continué de progresser au fil du temps. D’ailleurs, du 1er janvier 1996 à la fin de 2020, on peut voir que l’indice S&P 500 a généré un taux de rendement composé d’environ 880 %, ou 9,5 % par année*. De toute évidence, une personne qui choisit de vendre ses actions parce que les marchés culminent risque de le regretter plus tard.
Il faut comprendre qu’il existera toujours des raisons susceptibles de nous pousser à retirer nos placements. Demandez-nous plutôt comment nous pouvons vous aider à construire un portefeuille solide, adapté à votre profil de risque, qui vous aidera à garder le cap sur vos objectifs à long terme et à avancer de plus en plus vers l’atteinte de ceux-ci.
* Bloomberg LLC. Le rendement indiqué correspond au rendement total, y compris les dividendes réinvestis, de l’indice S&P 500 du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2020. Prenez note que vous ne pouvez pas investir directement dans un indice.
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