Canada
Maintenant que l’inflation est largement contenue et se situe dans leur fourchette cible de 1 % à 3 %, la Banque du Canada a agi de façon constante, quoique prudente, au cours de l’été et au début de l’automne pour ramener son taux de financement à un jour de 5,00 % à 3,75 %, avec quatre baisses successives des taux. Cela s’est traduit par une réduction des taux d’intérêt d’emprunt et des rendements des obligations pour les Canadiens, ce qui a apporté un certain soulagement aux débiteurs hypothécaires et aux emprunteurs étranglés par leur dette tout en atténuant les coûts de financement pour les sociétés. Le piètre rendement de l’économie, conjugué à la hausse du taux de chômage au cours des derniers trimestres, laisse penser que ce soulagement est bienvenu et renforce les attentes de baisses de taux supplémentaires. Les actions canadiennes ont commencé à reprendre vie, après être restées à la traîne de leurs homologues des États-Unis pendant la majeure partie de l’année, et malgré la volatilité récente liée aux élections américaines et aux événements géopolitiques, l’indice composé S&P/TSX, la référence du pays, a atteint de nouveaux sommets historiques.
États-Unis
Au vu des signes grandissants de ralentissement de la croissance et de l’inflation, la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed, banque centrale américaine) a enfin réduit son taux du financement à un jour de référence, le 18 septembre, en surprenant bon nombre de parties prenantes par une baisse brutale de 0,50 % alors que les prévisions s’établissaient à 0,25 %. Cela envoie un message de soulagement aux emprunteurs, aux consommateurs, aux sociétés et aux marchés, et marque le début de ce qui devrait être une réduction tangible et significative des taux d’intérêt et des rendements des obligations au cours des prochains mois. Les craintes d’un effondrement de l’économie vers le milieu de l’été ont entraîné un plongeon des prix des actions. Cependant, les investisseurs se sont rapidement remis de leurs perspectives moroses et ont peu à peu accepté l’idée d’un « atterrissage en douceur » de l’économie au cours des mois à venir. Cela a causé un fort rebond et une reprise considérable vers la fin de l’été. Au-delà des actions de sociétés de technologie à grande capitalisation, un plus grand nombre d’actions ont participé à la reprise, ce qui a également revigoré la confiance des investisseurs tout en menant les principaux indices vers des sommets historiques.
Europe
Du fait que les taux d’inflation de la région ont fortement reculé en août, la Banque centrale européenne est intervenue pour la deuxième fois de l’année en abaissant son taux de rémunération des dépôts d’un quart de point de pourcentage afin de soulager les tensions économiques qui faisaient souffrir le PIB depuis deux années ou plus. Malgré les bonnes nouvelles sur le front des taux d’intérêt, les principales économies européennes peinent encore à prendre de la vitesse. Si elles tirent profit de la vigueur du tourisme, elles sont pénalisées par l’anémie de la consommation des ménages et de la demande mondiale de biens et de services de la part des marchés clés, notamment celui de la Chine, ce qui est un facteur critique. Après avoir évité de justesse une récession en 2023, la zone euro assiste toujours au déclin de ses prévisions de croissance pour 2024, avec des projections qui oscillent maintenant autour de 0,8 % (par rapport à 0,9 % auparavant). Malgré les perspectives moroses, les marchés boursiers européens ont globalement produit des rendements positifs, quoique variables entre les régions.
Marchés émergents
Bien que la croissance économique soit inégale selon les pays et les régions, dans l’ensemble, les marchés émergents semblent en voie d’afficher une croissance positive et robuste en 2024 et au-delà. Après avoir généré une croissance du PIB de plus de 4 % en 2023, les économies des marchés émergents devraient légèrement se modérer cette année, alors que le désavantage de longue date lié à la vigueur du dollar américain commence à s’estomper et qu’un redressement du billet vert pourrait être favorable aux pays sensibles au dollar américain. La baisse des taux d’intérêt de la Fed devrait aussi contribuer à réduire les coûts d’emprunt pour les pays émergents endettés, ce qui aura pour effet de libérer du capital pour la croissance et de stimuler la consommation intérieure. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la Chine reste à la traîne par rapport aux prévisions, mais elle devrait encore générer une croissance du PIB de 5 % en 2024 (et de 4,5 % en 2025). Par ailleurs, l’Inde demeure un pays vedette des marchés émergents, le FMI prévoyant une croissance de 7 % en 2024 (et de 6,5 % en 2025). À l’inverse, la croissance de la Russie et des pays émergents d’Amérique latine devrait rester en perte de vitesse jusqu’à la fin de 2024 et en 2025.
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