Il y a un énorme fossé entre la théorie et la pratique de la médecine. Pour réduire ce fossé, le Dr Karim Qayumi a mis au point CyberPatient, un hôpital virtuel accueillant 135 patients numériques que les apprenants peuvent soigner en tout temps et de n'importe où – l'équivalent d'un simulateur d'avion pour les pilotes en formation.
Actualités en spécialité, épisode 4 – CyberPatient : compétences pratiques
Imaginez une plateforme d'apprentissage virtuel pratique qui permettrait aux stagiaires d'avoir accès aux patients en tout temps, partout dans le monde. Les enseignants y examineraient les résultats des stagiaires et transmettraient leur rétroaction, quelle que soit l'heure. L'époque où les étudiants feuilletaient leur manuel de médecine sur la table de chevet des patients est révolue.
Dans cet épisode du balado Actualités en spécialité, joignez-vous au Dr Karim Qayumi, FRCSC, fondateur du UBC Centre for Excellence, Simulation, Education, and Innovation, et découvrez pourquoi et comment il a créé CyberPatient, une plateforme virtuelle de simulation interactive où les apprenants peuvent mettre en pratique et acquérir des compétences dans un environnement clinique sécuritaire. Le Dr Qayumi explique aussi comment il entend faire évoluer CyberPatient afin de combler d'autres lacunes dans la formation en médecine, notamment le fossé entre la formation individuelle et le travail d'équipe en milieu hospitalier, les communications et plus encore.
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Dr Karim Qayumi [00:00:07] Si j'essaie de le décrire le plus simplement possible… CyberPatient est un hôpital virtuel accueillant 135 patients numériques que les apprenants peuvent soigner en tout temps et de n'importe où. Cet hôpital est ouvert en permanence, et les patients ne se fatiguent jamais, peu importe le nombre d'examens que vous leur faites subir. Et vos interventions n'ont aucune conséquence juridique ou éthique.
Dre Guylaine Lefebvre [00:00:47] Bienvenue à la série de balados Actualités en spécialité, qui porte sur des avancées en médecine spécialisée. Produite par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, cette série est rendue possible grâce au généreux soutien en nature de RBC. Ici Guylaine Lefebvre, animatrice de ce balado et directrice exécutive du Bureau des programmes et de la mobilisation des membres du Collège royal. Beaucoup d'entre vous me connaissent déjà. J'ai le plaisir de vous présenter notre invité d'aujourd'hui, le Dr Karim Qayumi, fondateur de CyberPatient. Dr Qayumi, nous sommes heureux de vous accueillir.
Dr Karim Qayumi [00:01:23] Merci beaucoup, Dre Lefebvre.
Dre Guylaine Lefebvre [00:01:25] C'est avec grand plaisir que je m'entretiendrai avec vous ce matin. Professeur de chirurgie à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC), le Dr Karim Qayumi est le fondateur du UBC Centre for Excellence, Simulation, Education, and Innovation. Il est également fondateur et directeur général d'Interactive Health International. Karim porte beaucoup de chapeaux. Mais aujourd'hui, nous nous attarderons à son rôle de fondateur d'un fascinant outil d'apprentissage, qui porte le nom de CyberPatient.
À titre de médecins, de chirurgiens, de mentors, d'enseignants ou de collègues, nous avons tous un but commun : assurer la réussite de nos apprenants. Et nous avons fait beaucoup de progrès dans l'enseignement axé sur la simulation. Je me souviens de mes années d'études, alors que Google n'existait pas encore ! Un de mes amis croit que c'était probablement la plus grande difficulté des étudiants d'alors – de ne pas pouvoir chercher quoi que ce soit sur Google ! Les patients qui nous servaient de cobayes devaient être un peu déconcertés de nous voir leur poser un cathéter en suivant pas à pas les instructions de notre manuel de formation.
Aujourd'hui, évidemment, nous avons accès à la simulation, mais il peut quand même être très intimidant pour nos apprenants de se faire observer pendant qu'ils essaient d'exécuter correctement une intervention. J'ai vu des situations où des apprenants, et même du personnel, terminaient un exercice en larmes, tellement l'expérience était éprouvante… ce qui n'est évidemment pas le but que nous recherchons. Karim, expliquez-nous d'abord ce qu'est CyberPatient.
Dr Karim Qayumi [00:03:08] Permettez-moi auparavant de développer un peu ce que vous venez de dire. Je crois aussi qu'il y a une énorme différence, et un énorme fossé, entre la théorie et la pratique de la médecine. Nous excellons dans l'enseignement de la théorie, mais les difficultés commencent quand les étudiants passent de la classe à la salle d'intervention. Le rapport Flexner en fait même état. Je dois toutefois reconnaître que les Canadiens ont été parmi les premiers à réduire ce fossé : l'utilisation de patients simulés provient du système d'éducation canadien. La deuxième solution dont nous disposons pour l'apprentissage est, comme vous l'avez mentionné, la simulation physique, pratiquée dans des centres spécialisés. Cependant, aucune de ces méthodes ne résout tous les problèmes. La technologie étant maintenant au point, il est temps de passer à un environnement virtuel.
Maintenant, pour répondre plus directement à votre question… CyberPatient est un outil de simulation virtuelle interactive qui fournit aux étudiants, aux médecins, aux infirmiers et autres professionnels de la santé un environnement réaliste leur permettant de perfectionner leur technique et, en particulier, leur jugement clinique. CyberPatient est en quelque sorte un hôpital virtuel qui facilite l'apprentissage de la médecine appliquée.
Dre Guylaine Lefebvre [00:04:52] Alors, si je comprends bien, la plateforme CyberPatient me permet de me transporter mentalement dans la chambre d'un patient. Est-ce ainsi que le programme est conçu ?
Dr Karim Qayumi [00:05:10] Le programme est en fait conçu pour simuler l'environnement clinique réel, à partir du moment où le patient se présente au cabinet du médecin ou à la salle d'urgence… jusqu'au moment où le patient repart chez lui avec les recommandations appropriées. CyberPatient couvre l'ensemble des soins nécessaires, même avant et après la consultation. Si j'essaie de le décrire le plus simplement possible… CyberPatient est un hôpital virtuel accueillant 135 patients numériques, que les apprenants peuvent soigner en tout temps et de n'importe où. Cet hôpital est ouvert en permanence, et vos interventions n'ont aucune conséquence juridique ou éthique.
Dre Guylaine Lefebvre [00:05:57] Ce qui me vient à l'esprit, en tant qu'enseignante, c'est tout le temps que nous devions auparavant consacrer à chercher dans l'hôpital un patient présentant telle ou telle pathologie à des fins d'apprentissage. J'imagine aussi que le pauvre patient présentant un cas rare ou particulièrement évident n'était pas nécessairement enchanté de voir tous ces apprenants défiler dans sa chambre.
Dr Karim Qayumi [00:06:21] J'avais l'habitude de m'y prendre la veille pour trouver les bons patients. Les gens ne sont pas à l'hôpital pour former nos étudiants en médecine. On n'y trouve que ceux qui sont suffisamment malades pour être hospitalisés, et leurs pathologies ne correspondent pas nécessairement à celles que nous aimerions que voient nos étudiants à ce moment particulier. Avec CyberPatient, vous pouvez choisir n'importe quel patient et n'importe quelle pathologie – à condition que cela fasse partie du programme d'études – afin de fournir aux étudiants l'occasion de s'entraîner sur ces patients.
Et l'enseignant a pleinement accès à la plateforme des étudiants. Le résultat des interventions en simulation, qui est déterminé par un système tutoriel intelligent, est documenté en détail. L'enseignant peut consulter les données et fournir une rétroaction à l'étudiant. En tant qu'étudiant en rotation clinique mensuelle, vous avez peut-être été exposé à une vaste gamme d'expériences, mais il vous faut aussi une rétroaction. Il serait donc souhaitable de pouvoir faire plus d'évaluations formatives, mais cela prend du temps et c'est complexe.
Avec CyberPatient, un enseignant peut fournir de la rétroaction à quatre ou cinq étudiants dans les 30 minutes qui suivent leur évaluation du patient virtuel. L'enseignant peut accéder à la plateforme de son bureau ou même de la maison, à l'heure qui lui convient. Les enseignants peuvent facilement fournir de la rétroaction à leurs étudiants avant l'évaluation sommative (par exemple : « tu n'as pas fait la bonne ordonnance », « tu n'as pas fait les bons choix », etc.).
Dre Guylaine Lefebvre [00:07:57] On me dit que le principal avantage de CyberPatient, c'est qu'on n'a pas à se trouver avec les étudiants tous en même temps dans une clinique bondée. On peut procéder de façon asynchrone. Cela facilite la relation entre l'enseignant et l'étudiant.
Dr Karim Qayumi 00:08:11] Oui. Dans la formation synchrone, plus on a d'étudiants, plus on a de dépenses. À l'inverse, quand la formation est asynchrone, les dépenses sont effectuées en amont. Plus on a d'étudiants qui utilisent CyberPatient, plus la formation est économique.
Dre Guylaine Lefebvre [00:08:34] Le modèle de formation répartie présente un avantage pour la plupart des universités. Il y a aussi un avantage à harmoniser ou uniformiser la matière que nous présentons à nos apprenants, ce qui facilite l'accompagnement, l'évaluation, etc. Est-ce que ces considérations sont intégrées dans La compétence par conception (CPC), qui a de toute évidence transformé notre façon d'aborder la formation en médecine ? Est-ce que la CPC s'intègre bien à la plateforme CyberPatient ?
Dr Karim Qayumi [00:09:04] Nous avons conçu CyberPatient précisément pour soutenir La compétence par conception. Nous avons aussi plusieurs autres produits associés à la plateforme CyberPatient. Chaque produit soutient les apprenants de différentes façons.
Par exemple, nous proposons CyberPatient 2.5 pour la formation de premier cycle – qui couvre la formation clinique, le stage hospitalier et l'internat. Nous avons un outil de soutien pour le passage de l'université à la résidence. Nous avons aussi un outil de soutien pour les étudiants à l'étape de la résidence. Enfin, nous avons un outil de Maintien du certificat (MDC). C'est probablement la seule plateforme technologique qui soutient La compétence par conception de façon normalisée.
Musique [00:09:59]
Dre Guylaine Lefebvre [00:10:07] Il s'agit vraiment d'une innovation formidable, et elle est utile également pour les professionnels de la santé déjà en pratique, n'est-ce pas ? En effet, il faut pouvoir mettre à jour ses compétences. Il est rassurant de pouvoir utiliser Cyberpatient pour faire l'essai de diverses interventions. Que nous réserve CyberPatient pour l'avenir ?
Dr Karim Qayumi [00:10:36] Dans l'immédiat, nous aimerions nous concentrer des enjeux comme les lacunes dans la formation en médecine. Comme je l'ai mentionné, notre outil CyberPatient 2.5 vise à combler ces lacunes. Mais il y a aussi un fossé à combler entre la formation individuelle et le travail d'équipe en milieu hospitalier – nous élaborons actuellement des programmes en ce sens. Nous avons un nouveau produit, nommé CyberPatient Team Training, qui permet aux étudiants de manipuler leurs avatars 3D de différents endroits du cyberespace. Ils peuvent communiquer vocalement entre eux… et chacun contrôle ses propres avatars. Leur enseignant commande l'avatar du patient et peut en modifier les paramètres. Le système permet des séances de préparation et de récapitulation.
Nous considérons aussi les compétences de communication comme un problème important. Nous utilisons un logiciel de communication bidirectionnelle fondée sur l'intelligence artificielle qui permet de perfectionner la communication entre l'étudiant et l'enseignant, entre l'étudiant et le patient, et entre l'étudiant et la famille du patient (par exemple pour transmettre de mauvaises nouvelles).
Nous avons aussi des activités professionnelles confiables (APC). Il s'agit d'une nouveauté élaborée au Canada et aux États-Unis. Cette méthode d'évaluation est considérée comme la meilleure, mais elle est très coûteuse en temps. Nous avons une technologie brevetée qui facilite les APC et qui permet d'en concevoir non seulement pour les examens eux-mêmes, mais aussi pour préparer les étudiants qui s'entraînent en vue de leurs examens.
Nous tentons de faire en sorte que CyberPatient réponde à tous ces besoins. Nous avons récemment reçu une subvention de 500 000 $ de l'Agence spatiale canadienne (en association avec le National Research Council [NRC]) pour adapter CyberPatient aux équipes médicales qui participent à des expéditions spatiales de longue durée – afin que ces personnes puissent tenir à jour leur formation. Nous travaillons donc à adapter CyberPatient non seulement aux besoins sur Terre, mais aux missions dans l'espace !
Dre Guylaine Lefebvre [00:12:56] Vous et moi avons déjà eu l'occasion de parler du fait que l'Agence spatiale canadienne et le NRC s'intéressent à nos médecins qui travaillent en région rurale ou éloignée, car leur réalité est différente de celle des grands centres, ce qui peut être instructif pour la préparation d'expéditions lointaines. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres.
Je suis certaine que CyberPatient continuera d'évoluer. Comme vous le savez, j'ai une formation en obstétrique et en chirurgie gynécologique, où le travail d'équipe est tellement essentiel à la sécurité des patientes. Ça m'inspire de savoir qu'une équipe entière peut utiliser CyberPatient pour améliorer la sécurité des patients.
Karim, je me souviens d'avoir lu, il y a plusieurs années, que les chirurgiens amateurs de jeux vidéo ont de meilleures habiletés techniques. Je ne sais pas exactement comment on a mesuré cet avantage, mais j'imagine aujourd'hui CyberPatient comme un genre de jeu vidéo, n'est-ce pas ? Comment vous est venue l'idée, et comment avez-vous obtenu la technologie nécessaire pour réaliser cet outil ? Avez-vous fait de l'informatique avant la médecine ?
Dr Karim Qayumi [00:14:09] Non, je n'ai aucune formation en informatique, mais je me mets périodiquement au défi en essayant de comprendre le mieux possible les progrès technologiques. L'idée m'est venue pendant mes études en médecine (dès ma première rotation en salle d'urgence). Je n'étais pas mauvais étudiant, mais j'ai eu un choc en me rendant compte que les cours magistraux et les livres ne m'avaient pas préparé à entendre hurler des patients. Je ne savais pas par où commencer (dans la salle d'urgence). Dès cet instant, je me suis dit : pourquoi n'apprend-on pas la médecine d'un point de vue pratique en plus de théorique ?
À l'Université de la Colombie-Britannique, j'en ai parlé avec mon mentor, le Dr Richard Finley, qui était le chef de la faculté de chirurgie. Je lui ai dit que la technologie nécessaire était désormais disponible. Il a répondu : d'accord, voyons ce que nous pouvons en faire ! À cette époque, mon fils, Tarique Qayumi, étudiait là lui aussi. Le Dr Finley lui a offert un emploi d'été à la faculté de chirurgie. Le projet de Tarique consistait à créer un prototype de CyberPatient. Nous avons élaboré ce prototype en 2000, et nous l'avons présenté lors d'une conférence de l'Université. Tout le monde l'a adoré. Il s'agissait pourtant d'une version très primitive. Nous avons ensuite pu recueillir des fonds pour créer un vrai prototype fonctionnel. Sur le plan technologique, mon fils était le plus calé de nous deux. J'ai appris de lui. Je comprends la technologie, mais je n'ai pas de formation dans ce domaine.
Dre Guylaine Lefebvre [00:15:49] Je trouve cela inspirant. Je me rappelle d'autres invités de notre série, et leur expérience commune montre qu'on n'a pas besoin d'être un grand spécialiste pour mettre au point une innovation. Il s'agit simplement d'être bien entouré.
Dr Karim Qayumi [00:16:05] Tout à fait. J'ajouterais que, selon mon expérience, les technologies conçues par des technologues n'ont pas vraiment de succès en médecine, car les technologues ne connaissent ni les objectifs d'apprentissage, ni les problèmes, ni le fonctionnement de la médecine. Je crois qu'il est nettement préférable que des médecins conçoivent la technologie médicale en s'appuyant sur l'expertise de technologues.
Dre Guylaine Lefebvre [00:16:33] Comprendre d'abord les besoins des utilisateurs me paraît un très bon principe. Vous étiez bien placé pour constater les lacunes ; vous compreniez les besoins ; vous avez trouvé une solution. Nos auditeurs, et bien sûr nos spécialistes et nos résidents, pourraient souhaiter participer à quelque chose de faisable. Après avoir écouté cet entretien, comment les médecins ou les équipes de médecine peuvent-ils contribuer à CyberPatient ?
Dr Karim Qayumi [00:17:05] Nous concevons notre technologie en collaboration avec le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Tous les membres du Collège royal, peu importe où ils se trouvent, peuvent participer à l'élaboration des programmes et des produits. Ils peuvent participer à la mise en œuvre des produits. Étant innovante, la technologie que nous employons offre beaucoup d'occasions pour la recherche pédagogique. J'invite tous ceux qui s'intéressent à la recherche pédagogique à se manifester ; ils auront tout mon soutien. Mon adresse courriel est publique (qayumi@cyberpatient.ca).
Actuellement, notre comité pédagogique est composé d'environ 40 collègues des quatre coins du monde. En plus d'élaborer le programme de formation associé à CyberPatient, ce comité se charge de la revue par les pairs. Dès qu'on a élaboré un cas, un spécialiste le revoit. CyberPatient est également reconnu comme une publication en ligne revue par les pairs. Les collaborations sont donc intéressantes sur le plan professionnel.
Dre Guylaine Lefebvre [00:18:14] Merci. Cela nous ouvre de grandes possibilités. Nous pourrions poursuivre longtemps cet entretien, mais laissez-moi tirer deux ou trois leçons de notre conversation d'aujourd'hui.
Nous pouvons nous former et nous entraîner sans mettre à risque ni accabler des patients souffrants, contrairement à ce que nous devions faire auparavant. CyberPatient permet de réduire le fossé entre la théorie et la pratique. Et cet outil continuera d'évoluer. Je souligne votre esprit de collaboration avec nos experts et avec notre personnel sur le terrain partout au pays.
Nous avons besoin d'être en contact avec de vrais patients. Vous dites vous-même qu'il s'agit d'une composante essentielle du système d'apprentissage. Toutefois, pour nous développer pleinement comme médecins, nous avons avantage à tirer profit de toute la technologie à notre disposition. En terminant, Karim, aimeriez-vous faire part de quelques sages conseils à notre auditoire ?
Dr Karim Qayumi [00:19:16] J'aimerais préciser qu'à mon avis, la technologie ne remplacera jamais un vrai patient. Tout le monde a besoin d'acquérir une expérience clinique. Ce que CyberPatient permet aux étudiants, c'est de mieux se préparer à la pratique de la médecine. C'est un premier point important. En deuxième lieu, j'aimerais dire que j'espère avoir l'occasion de collaborer avec chacun de vous.
Dre Guylaine Lefebvre [00:17:19] Merci. Vous êtes très inspirant. Je profite de l'occasion pour souligner que vous avez fait une grande partie de votre formation en Ukraine. Dans le contexte de la guerre en cours, je vous offre nos sincères condoléances.
Merci de vous consacrer à la réussite de nos apprenants et de collaborer régulièrement avec le Collège royal.
Et merci à vous, chers auditeurs, d'avoir écouté cet épisode d'Actualités en spécialité. Soyez à l'affût de nos prochains entretiens en français. Si vous avez aimé l'épisode d'aujourd'hui, n'hésitez pas à vous abonner et à nous donner une note ou un commentaire. Enfin, n'oubliez pas de faire circuler cet épisode sur les réseaux sociaux et d'en parler à toutes vos connaissances qui s'intéressent au soutien des étudiants en médecine. Écrivez-nous à fellowshipaffairs@royalcollege.ca pour nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite également à écouter une autre série de balados du Collège royal, le Café des spécialités, qui réunit des spécialistes et des résidents qui décrivent une journée typique dans leur spécialité. Ici Guylaine Lefebvre. Au plaisir de vous revoir au prochain épisode. Merci.
Actualités en spécialité est réalisé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada avec le soutien non financier de RBC Services aux professionnels de la santé. Banque Royale du Canada fait la promotion de ce balado avec l'autorisation du Collège royal. © Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2022. Tous droits réservés.
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Cet article a été publié pour sur le site RBC Soins de santé - Conseils et apprentissage.