Bonjour à tous,
Le mois de mai n’a certainement pas manqué de faire les manchettes. Le Vatican a élu un nouveau chef de l’Église catholique. Mark Carney est officiellement entré en fonction et, après une brève visite royale, le Parlement s’apprête à reprendre ses activités après plusieurs mois de suspension. Par ailleurs, des coupes dans les services publics ont commencé à être mises en œuvre pour tenter de contenir le déficit budgétaire croissant.
Warren Buffett a annoncé sa décision de se retirer de Berkshire Hathaway. Pendant ce temps, l’agence Moody’s a abaissé la cote de crédit des États-Unis, suivant le mouvement amorcé par S&P l’année dernière, en raison de l’endettement gouvernemental croissant, d’un déficit qui se creuse et de paiements d’intérêts élevés.
Dans une note plus léger, Lady Gaga a offert un spectacle spectaculaire à Copacabana, attirant une foule estimée à plus de 2 millions de personnes—un nouveau record mondial pour une artiste féminine.
La FDA a approuvé le premier test sanguin permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer chez les personnes de 55 ans et plus présentant des troubles de la mémoire. Jusqu’ici, le diagnostic ne pouvait être posé qu’à l’aide d’un tomographe par émission de positons (PET scan).
Sur une note plus personnelle, notre famille a franchi une étape importante : mon fils Nicolas a fait ses premiers pas ce week-end, on est très contents.
- Mauricio
Mise à jour économique et des marchés
Les marchés mondiaux réagissent toujours à l’incertitude persistante entourant les politiques commerciales américaines. Les tarifs douaniers posent de véritables défis aux entreprises et aux économies. Bien que le gouvernement américain ait laissé entendre que de nouveaux accords commerciaux pourraient bientôt voir le jour, rien n’est encore concret. Tant que la situation ne sera pas clarifiée—en particulier avec les principaux partenaires comme l’UE, la Chine, le Canada et le Mexique—les investisseurs resteront probablement prudents.
Aux États-Unis, l’économie montre des signes d’essoufflement. La croissance ralentit, tandis que l’inflation repart à la hausse. RBC Économie prévoit une croissance de seulement 1 % cette année, comparativement à une moyenne de 2,7 % au cours des trois dernières années. Parallèlement, l’inflation de base (excluant l’alimentation et l’énergie) pourrait atteindre 4,3 % d’ici le troisième trimestre. Cette combinaison de faible croissance et de hausse des prix—connue sous le nom de « stagflation »—pose un défi tant pour les consommateurs que pour les investisseurs.
Après une forte chute en début d’année, les marchés se sont redressés en avril, récupérant une grande partie des pertes. Cependant, nous nous trouvons maintenant à un point tournant. Si aucun accord commercial solide n’est conclu prochainement, les entreprises et les consommateurs pourraient freiner leurs dépenses, ce qui augmenterait le risque de récession. Cela dit, un ralentissement économique n’est pas inévitable. Avec les nombreuses négociations commerciales en cours, il reste une possibilité de surprises positives—et de réactions favorables des marchés si des progrès concrets sont réalisés.
Le moteur principal de l’économie américaine reste le consommateur, qui représente environ 70 % du PIB. Bien que la confiance ait baissé, les dépenses de consommation ont été solides au premier trimestre—peut-être stimulées par des achats anticipés avant les hausses de prix prévues. Pour qu’une récession s’installe, il faudrait probablement une détérioration marquée de l’emploi, ce qui ne s’est pas encore produit, mais demeure un risque si les effets des tarifs se font sentir.
Parallèlement, les marchés obligataires mondiaux restent volatils. L’incertitude et l’évolution des attentes ont entraîné une baisse des rendements, les craintes liées au ralentissement économique l’emportant sur celles concernant l’inflation.
Dans ce contexte, nous maintenons notre position actuelle : prudente, sélective, mais pleinement investie. Nous continuons de privilégier les entreprises de qualité, résilientes, et mieux positionnées pour traverser les périodes d’incertitude, même en cas de ralentissement économique plus marqué.
Joan Miró
J'étais récemment dans un édifice de la RBC à Toronto et, à ma grande surprise, l'un des tableaux de Miró intitulé L'étrangle, qui, je le soupçonne, appartient maintenant à la collection de la RBC ou y a été prêté, y était exposé. J'aime particulièrement les couleurs vives et les lignes sublimes de son œuvre. Si vous souhaitez voir d'autres peintures et sculptures sélectionnées de la collection RBC, visitez leur site Web.

Informations sur la planification patrimoniale
Régler une succession, même simple, peut prendre environ 18 mois et nécessiter jusqu'à 70 tâches différentes. En tant que liquidateur, vous devrez protéger et distribuer les actifs, potentiellement demander une homologation, régler les dettes et les impôts impayés, et préparer un compte rendu final pour les bénéficiaires de la succession.
L'équipe de RBC Trust Royal a créé des outils pour vous aider à comprendre la complexité de la succession à régler et vous guider dans les démarches à entreprendre.
Accédez au calculateur de complexité successorale pour déterminer la difficulté de régler votre succession ou celle d'un proche.
Pavillon d'Or à Kyoto
Un de nos lecteurs a partagé cette magnifique photo du Kinkaku-ji (le Pavillon d'Or) à Kyoto, au Japon. Temple bouddhiste zen inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1994, ce bâtiment entouré de magnifiques buissons et recouvert de feuilles d'or est l'une des destinations les plus importantes de la ville. Il figure désormais sur ma liste de choses à faire.

