Depuis leur apparition, les Canadiens ont adopté avec enthousiasme les applications et les plateformes de médias sociaux. Selon des spécialistes en cybersécurité, 33 millions de Canadiens utilisent les médias sociaux, et parmi les applications en question, Facebook est la plus populaire avec ses 26 millions d’utilisateurs, tandis que TikTok affiche la plus forte croissance1.
Bien que la plupart d’entre nous utilisent les médias sociaux de façon sécuritaire, les plus jeunes peuvent être vulnérables. Les enfants de moins de 13 ans, en particulier, sont confrontés à des dangers réels et significatifs sur les médias sociaux et par leur intermédiaire, notamment la cyberintimidation, la cyberprédation, les logiciels malveillants, les contenus inappropriés et les escroqueries en ligne. Et contrôler l’accès et l’engagement des enfants aux médias sociaux n’est pas chose facile pour les parents. Selon un récent rapport de HabiloMédias intitulé La vie en ligne (et le premier d’une série de rapports publiés dans le cadre de la dernière phase de « Jeunes Canadiens dans un monde branché », un sondage mené dans l’ensemble du pays auprès de 1 058 jeunes âgés de 9 à 17 ans à l’automne 2021), 86 % des jeunes Canadiens âgés de 9 à 11 ans « disposent d’un compte sur au moins une plateforme qui exige que les utilisateurs soient âgés de 13 ans et plus, et près de la moitié d’entre eux craignent de passer trop de temps en ligne » – cependant, près de 60 % « seraient malheureux s’ils ne pouvaient pas aller en ligne pendant une semaine »2.
Réseaux sociaux, mais sécuritaires : cinq conseils pour assurer la sécurité des enfants en ligne
Peut-être à cause de leur omniprésence et du savoir-faire des enfants en ligne, ces derniers utilisent beaucoup les médias sociaux sans supervision. La même étude de HabiloMédias a révélé que 60 % des parents ne vérifient pas les comportements en ligne de leurs enfants, les croient capables de prendre des décisions éclairées et choisissent de les responsabiliser plutôt que de les surveiller. Bien que cela puisse fonctionner pour certains, même les utilisateurs les plus avertis peuvent être trompés ou exploités en ligne.
Pour aider les parents à discuter avec leurs enfants et à élaborer une stratégie positive pour les protéger, voici cinq conseils des spécialistes de Cybersécurité RBC.
- Gare aux faux comptes. Les enfants peuvent être particulièrement sensibles aux demandes apparemment « amicales » de connexion sur des sites de médias sociaux, surtout lorsque le demandeur semble partager des intérêts similaires. Par conséquent, il est important d’apprendre aux enfants à surveiller de près les nouvelles demandes d’« amitié » ou d’« abonnement »provenant de personnes ou d’entreprises qu’ils ne connaissent pas, étant donné la facilité avec laquelle on peut fabriquer un faux compte. Tâchez plutôt de limiter les abonnements aux personnes que vos enfants connaissent personnellement. C’est une excellente pratique de passer régulièrement en revue les listes d’amis et d’abonnés de vos enfants, et d’éliminer ceux qu’ils ne reconnaissent pas ou qui ne font plus partie de leur cercle social.
- Ne donnez pas trop d’information. Souvent, les enfants ne sont pas sur leurs gardes au moment de partager de l’information en ligne. Il est important de savoir et de contrôler ce que les enfants affichent, même par inadvertance, surtout en ce qui concerne leurs activités, l’endroit où ils se trouvent et l’information sur leurs amis et leur famille, comme les projets et dates de vacances. Par ailleurs, il ne faut jamais afficher de numéros de téléphone, d’adresses, de dates d’anniversaire, de noms d’animaux de compagnie : en effet, ces renseignements peuvent servir à déterminer où se trouve un enfant, comment le joindre directement, où il se trouvera à un moment donné, et on peut souvent les utiliser pour deviner des mots de passe ou dérober des renseignements essentiels.
- Vérifiez les paramètres de confidentialité. La plupart des sites de médias sociaux permettent aux utilisateurs de contrôler l’accès à leurs renseignements et publications au moyen de paramètres de confidentialité. Veillez à les utiliser, ce qui limitera l’accès aux renseignements ainsi que la possibilité pour les comptes malveillants d’en apprendre davantage sur vos enfants et de communiquer avec eux.
- Désactivez les balises géographiques ou les services de localisation des applications. Bien qu’ils puissent remplir une fonction importante, les balises géographiques et les services de localisation permettent de savoir où se trouve un téléphone ou un autre appareil. Cette situation comporte des risques importants, étant donné qu’elle permet aux cybercriminels, aux fraudeurs et à d’autres personnes de voir où vous et vos enfants vous trouvez à tout moment. Il est particulièrement important de désactiver les balises géographiques, puisque de nombreux téléphones intelligents et des plateformes de médias sociaux permettent le géomarquage par défaut.
- Posez des questions de sécurité efficaces. Un autre risque qui pèse sur le compte de médias sociaux de votre enfant est que d’autres personnes y accèdent. Il peut être utile de réviser à l’occasion les questions de sécurité auxquelles vous ou vos enfants avez répondu au moment d’établir leur compte. Il est possible qu’ils aient divulgué ces renseignements à des gens qui ne font plus partie de leurs amis. Le fait de modifier régulièrement les questions de sécurité et autres justificatifs d’ouverture de session peut contribuer à assurer la sécurité du compte.
Avoir une conversation avec vos enfants – qu’il s’agisse de préadolescents, d’adolescents ou de jeunes adultes – et travailler en collaboration avec eux pour élaborer une stratégie ou établir des règles pour les protéger des menaces sur les médias sociaux et en ligne peut contribuer à faire d’eux des utilisateurs avisés et prudents d’Internet et des applications de médias sociaux. Pour en savoir plus sur la cyberprotection de vos enfants et de vos proches, consultez le site Cybersécurité RBC.
Sources
1https://www.techwyse.com/blog/general-category/canadian-social-media-statistics-infographics
2Une nouvelle étude lève le voile sur la vie en ligne des jeunes pendant la pandémie
Ces renseignements ne constituent pas des conseils fiscaux ou juridiques, et ne doivent pas être interprétés comme tels. Les lecteurs doivent consulter leur avocat, comptable ou autre conseiller professionnel lorsqu’ils prévoient mettre en œuvre une stratégie. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement et doivent être utilisés uniquement dans le cadre d’une discussion avec votre conseiller en placement de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. Ainsi, votre situation sera prise en considération comme il se doit et les décisions prises seront fondées sur l’information la plus récente qui soit. Les renseignements contenus dans les présentes ont été puisés à des sources jugées fiables au moment où ils ont été obtenus, mais ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc., ni ses employés, ses mandataires ou ses fournisseurs de contenu ne peuvent en garantir l’exactitude ni l’intégralité. Le présent rapport ne constitue pas une offre de vente ni une sollicitation d’une offre d’achat de titres et ne doit, en aucune circonstance, être interprété comme telle. Il est fourni sur la base d’une entente selon laquelle ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc., ni ses employés, ses mandataires ou ses fournisseurs d’information n’acceptent de responsabilité ou d’obligation de quelque nature que ce soit à son égard. Les portefeuilles de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. peuvent parfois inclure des titres mentionnés dans les présentes. RBC Dominion valeurs mobilières Inc.* et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. * Membre-Fonds canadien de protection des épargnants. RBC Dominion valeurs mobilières Inc. est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, division opérationnelle de Banque Royale du Canada. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence.