Canada
L’économie a continué à chanceler au cours du premier semestre de l’année, n’enregistrant qu’une faible croissance, tandis que la situation de l’emploi continuait à se détériorer. Les ménages canadiens montrent de plus en plus de signes de tension financière, car les hausses de taux d’intérêt ont entraîné une forte augmentation des coûts d’emprunt, en particulier pour les propriétaires. De plus, la hausse des prix due à la flambée de l’inflation au cours des dernières années pèse sur les finances et le pouvoir d’achat. Face à la baisse de l’inflation et à la croissance anémique, la Banque du Canada a réduit de 0,25 % son taux directeur au jour le jour, ce qui a contribué à dissiper une partie de la morosité. Les actions canadiennes ont poursuivi leur progression, mais les gains enregistrés depuis le début de l’année par l’indice composé S&P/TSX sont modestes, alors que les investisseurs peinent à évaluer la trajectoire des bénéfices des sociétés pour 2024 et les années suivantes.
États-Unis
La plus grande économie mondiale continue de surmonter les obstacles créés par une expansion mondiale modérée et des taux d’intérêt élevés, défiant ainsi les attentes d’un ralentissement grandissant de la croissance, qui est néanmoins restée impressionnante au cours du premier semestre de l’année. Bien que l’inflation soit restée tenace, ce qui a amené la Réserve fédérale américaine (Fed) à être sur la touche depuis le début de l’année, des données récentes indiquent qu’elle pourrait enfin se rapprocher de la fourchette cible de la Fed, comprise entre 1 % et 3 %. Malgré cette modération, étant donné que les élections présidentielles de novembre sont imminentes et que la Fed refuse depuis toujours d’y jouer un rôle, il est de plus en plus probable que la banque centrale aura les mains liées jusqu’à sa réunion de novembre avant de pouvoir commencer à abaisser les taux. Entre-temps, les marchés boursiers américains ont continué à atteindre de nouveaux sommets au cours du premier semestre de l’année, en grande partie sous l’impulsion des sociétés technologiques américaines à mégacapitalisation.
Europe
Après une année 2023 difficile, l’Europe connaît une nouvelle croissance, bien que timide, grâce aux dépenses de consommation, à l’augmentation des emplois et au tourisme. Après avoir connu en 2022 et en 2023 une inflation ayant atteint des sommets inégalés depuis des décennies, la région constate enfin une diminution sensible et durable des pressions sur les prix. La Banque centrale européenne a procédé à ce qui devrait être la première d’une série de réductions de son taux de dépôt directeur, ce qui laisse espérer que la région atteindra le taux de croissance du PIB de 1 % prévu pour 2024. Toutefois, l’augmentation alarmante des gains politiques des partis d’extrême droite lors des récentes élections régionales a suscité des inquiétudes parmi les gouvernements centristes, le président français ayant même décidé d’organiser des élections anticipées pour relever le défi de la montée de l’extrême droite. L’incertitude politique a entraîné une hausse des taux des obligations de la région, ce qui a accru les craintes que les taux d’emprunt demeurent élevés plus longtemps que prévu.
Marchés émergents
Les pays émergents ont connu un léger soulagement à propos de leur situation macroéconomique en 2024, alors que les perspectives continuent de s’améliorer en ce qui concerne les taux d’intérêt et les taux obligataires des États-Unis. Cependant, la nouvelle vision selon laquelle les taux d’intérêt devraient être « plus élevés plus longtemps » continue de peser sur ces pays. La hausse des taux américains laisse peu de marge de manœuvre aux pays émergents pour abaisser leurs propres taux d’intérêt, car leurs monnaies risquent de subir une nouvelle dévaluation par rapport au puissant « billet vert ». Et comme une grande partie de la dette des pays émergents est libellée en dollars américains, les marchés des titres de créance ont été malmenés. La Chine continue d’enregistrer une croissance inférieure à la tendance, alors qu’elle est aux prises avec des politiques gouvernementales de plus en plus restrictives et un marché immobilier en crise. Malgré ces défis, on s’attend à ce que les leaders des marchés émergents, soit le Mexique, l’Inde et le Brésil, connaissent une croissance solide, tandis que la Russie, embourbée dans une guerre coûteuse avec l’Ukraine, devrait connaître des difficultés jusqu’à la fin de l’année 2024 et après.
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