Cette semaine, les marchés boursiers nord-américains ont progressé, et les investisseurs ont continué à suivre les résultats financiers pour le deuxième trimestre et les perspectives des équipes de direction pour le reste de l’année. Cela dit, la semaine a été marquée par la terrible explosion qui a ravagé Beyrouth, la capitale du Liban, mardi dernier. Nos pensées vont aux victimes de cet horrible accident, qui touche un pays déjà malmené par des éclosions massives de coronavirus et une économie encore plus fragile qu’avant. Se remettre de la catastrophe n’est qu’une autre des nombreuses difficultés auxquelles se heurtent les Libanais.
Le point sur la COVID-19
Alors que le coronavirus continue de faire les manchettes, de nombreux pays demeurent affligés par des éclosions et des difficultés connexes. Des régions comme l’Asie du Sud-Est, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Afrique, la Russie et l’Inde demeurent problématiques en raison d’un nombre élevé de nouveaux cas. Plusieurs autres, dont certains pays d’Europe, l’Australie et le Japon doivent composer avec l’apparition de nouvelles vagues d’infection et, dans certains cas, ils peinent à contenir la maladie.
Parmi les pays que nous suivons de près, il y a les États-Unis, dont le nombre de nouveaux cas depuis quelques mois demeure alarmant. Sur une note positive, beaucoup d’éléments montrent que cette statistique a atteint un plateau, et dans certaines des régions les plus touchées, elle montrerait des signes d’essoufflement. Le nombre d’hospitalisations à l’échelle nationale est également en baisse. Nous pouvons observer que le nombre de morts continue de progresser, mais le taux de mortalité demeure nettement inférieur à ce qu’il était plus tôt. Nous espérons que le plafonnement observé récemment se traduira par un sommet à court terme du nombre de nouveaux cas. Les restrictions imposées par de nombreux États, notamment quant au port du masque et à la distanciation sociale, semblent porter leurs fruits. Ce constat est encourageant, puisqu’il démontre que pour gérer les vagues d’infection, il n’est plus nécessaire de paralyser l’économie au complet.
Le gouvernement des États-Unis est toujours dans une impasse pour prolonger les mesures de relance, conçues pour atténuer les dégâts économiques de la pandémie. Les pourparlers prendraient plus de temps que prévu, mais nous nous attendons à ce que la question soit réglée bientôt. En effet, les États-Unis sont en année électorale, et de nombreux électeurs sont en faveur d’une augmentation des dépenses consacrées à la relance. Selon nos analystes, toute bonne nouvelle à ce sujet recevra un accueil favorable des marchés, tout particulièrement si les mesures de relance dépassent leurs attentes.
Vaccins
De façon générale, les nouvelles en matière de développement et d’approvisionnement de vaccins demeurent positives. Ainsi, de nombreux pays, dont le Canada, concluent des ententes avec des sociétés pharmaceutiques pour acheter des vaccins dès qu’ils seront accessibles. Le Canada a d’ailleurs formé un groupe de travail sur les vaccins pour conseiller le gouvernement sur plusieurs sujets, notamment la meilleure façon de soutenir la recherche-développement pour les vaccins au pays, en plus d’examiner et de recommander des candidats vaccins viables. À ce stade-ci, le gouvernement du Canada a réservé des millions de doses de candidats vaccins contre la COVID-19 – qui devraient être livrés en 2021 – auprès de deux sociétés : Pfizer et Moderna.
L’économie canadienne
Le PIB du Canada a fortement rebondi en mai, avec une hausse de 4,5 % par rapport à avril. Ce résultat supérieur aux attentes découle notamment des gains du secteur de la fabrication, ainsi que du commerce de détail et du secteur public. Rappelons toutefois que cette embellie fait suite aux mois particulièrement difficiles de mars et d’avril, alors que l’économie souffrait d’une paralysie généralisée. Le PIB de mai reste inférieur de 15 % à celui de février, avant la pandémie, ce qui veut dire que de façon générale, l’économie a encore beaucoup de terrain à rattraper. Toujours pour le mois de mai, nous avons également observé des améliorations dans les données sur les ventes au détail, le commerce de gros et les ventes d’habitations.
Sur ce dernier point, nous avons eu droit cette semaine à un aperçu des statistiques du marché canadien de l’immobilier pour juillet. Ainsi, les ventes ont bondi dans les deux principaux centres de l’immobilier au pays, à savoir Toronto et Vancouver. Cette vigueur serait attribuable en grande partie à la faiblesse des taux hypothécaires et à une offre généralement limitée.
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