Après les journées plus calmes de l’été, les mois d’automne et les premiers jours de l’hiver qui mènent à la fin de l’année semblent toujours s’accélérer. Une activité utile et porteuse de surprises alors que l’année tire à sa fin est de faire le point sur les derniers mois ; utile, car elle nous donne un aperçu de nos bons et moins bons coups et porteuse de surprises, car nous sommes souvent étonnés de voir tout ce qui s’est passé en si peu de temps et de constater que nous avons tendance à oublier les événements importants, même les plus marquants, qui ont ponctué les jours et les mois de l’année.
L’année 2025 a été exceptionnelle, mais il nous reste encore quelques mois. Les marchés boursiers ont grimpé en flèche, offrant de solides rendements aux investisseurs patients qui n’ont pas cédé au déclin d’avril et qui sont restés disciplinés malgré la panique provoquée par les droits de douane qui ont frappé l’économie mondiale. Et ce n’est pas seulement en Amérique du Nord ; les marchés européens et asiatiques ont aussi produit des rendements remarquablement élevés. Le marché obligataire a gagné passablement de terrain en réaction à la baisse des taux, mis à part quelques exceptions notables dues à l’agitation politique (p. ex., en France).
Sur le plan politique, le Canada a changé de gouvernement – vous en souvenez-vous ? –, mettant ainsi fin au gouvernement Trudeau après une décennie et ouvrant la voie à l’arrivée de l’équipe Carney. Le président Trump a été réélu aux États-Unis et a rapidement attiré l’attention avec ses droits de douane et un brusque revirement des politiques commerciale et économique du pays.
Sur le plan financier, le gouvernement fédéral a finalement et officiellement mis fin aux projets de hausse du taux d’inclusion des gains en capital et annulé la taxe sur le carbone (ainsi que la remise canadienne sur le carbone, son pendant le plus populaire). Le pays connaîtra son premier budget Carney d’ici quelques semaines. Il devrait fournir des renseignements importants sur la situation actuelle, la trajectoire future et les changements financiers et fiscaux que le « nouveau » gouvernement envisage d’apporter, le cas échéant.
Liste de vérification de fin d’année : mesures à prendre avant la fin de l’année pour éviter les regrets plus tard
Il n’y a rien de pire que de découvrir qu’il est trop tard pour prendre une décision qui aurait été avantageuse pour vous et votre situation financière si elle avait été prise plus tôt. La fin de l’année est habituellement le moment où nous pouvons essayer d’éviter cette situation. Avant le 31 décembre, voici quelques étapes à prendre en considération pour vous assurer de ne pas passer à côté d’avantages fiscaux et de placement importants :
- Tirer parti des stratégies de vente à perte à des fins fiscales : Si vous avez des gains en capital cette année et que vous détenez des titres ayant inscrit des pertes en capital non réalisées, demandez-vous s’il vous serait avantageux de les vendre pour réaliser les pertes et compenser les gains en capital.
- Reporter vos gains en capital : Si vous prévoyez que votre taux d’imposition l’année prochaine sera inférieur à celui de cette année, vous pourriez envisager de reporter la réalisation des gains en capital à l’année prochaine.
- Cotiser au REER/REER de conjoint : Versez des cotisations à votre REER ou REER de conjoint jusqu’à concurrence de vos droits de cotisation pour réduire votre revenu imposable de 2025 tout en maximisant la croissance à imposition différée dans votre régime (vous pouvez le faire jusqu’à 60 jours après la fin de l’année). C’est particulièrement pertinent si vous avez eu 71 ans en 2025 et que vous avez gagné un revenu : même si vous n’avez pas de droits de cotisation reportés, mais que vous avez gagné un revenu qui vous permet de cotiser à un REER en 2026, faites une dernière cotisation à votre REER avant la fin de 2025 et vous pourrez demander une déduction sur votre déclaration de revenus de 2026.
- Faire un don à un organisme de bienfaisance : Faites un don à un organisme de bienfaisance enregistré pour demander le crédit d’impôt correspondant sur votre déclaration de revenus de 2025.
- Cotiser à un CELI : Le plafond de cotisation pour 2025 est de 7 000 $. Vous pourriez aussi avoir des droits de cotisation inutilisés si vous n’avez pas maximisé vos cotisations au cours des années précédentes. Si vous envisagez de retirer des fonds de votre CELI, le faire avant la fin de l’année vous permettra de recotiser le montant retiré dès le 1er janvier.
- Faire fructifier votre prime de fin d’année : Réduisez vos retenues d’impôt en transférant votre prime directement à votre REER (si votre employeur le permet et si vous avez des droits de cotisation inutilisés). De plus, si vous prévoyez passer à une tranche d’imposition inférieure l’an prochain, songez à reporter le versement de votre prime au début de 2026 (si votre employeur le permet).
Vous pouvez compter sur nous
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive, et chaque contribuable est différent et se trouve dans une situation unique, mais ce sont là quelques-unes des mesures les plus courantes que vous pouvez prendre pour réduire votre fardeau fiscal lors de la prochaine période de déclaration de revenus. Et comme toujours, vous pouvez compter sur l’expertise et les conseils de votre représentant-conseiller en placements pour vous assurer de prendre les bonnes décisions en fin d’année, ou à tout moment de l’année.
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