Bonjour à toutes et à tous,
Le mot à l'honneur, pour un troisième mois consécutif, est, vous l'aurez deviné: VOLATILITÉ !
Le marché boursier américain se maintient près de son sommet historique à la suite des signaux de la Réserve fédérale portant à penser qu’elle pourrait prochainement réduire ses taux d’intérêt et après un certain apaisement des discours hostiles des États-Unis et de la Chine sur les questions commerciales.
Par contre, plusieurs incertitudes persistantes poussent à s’interroger : la reprise est-elle réelle?
Table des matières
Europe : les signes de reprise s’étiolent
Les querelles tarifaires, l’incertitude liée au Brexit et les tensions politiques font de l’ombre aux signes de la reprise économique anticipée en Europe. Nous présentons un aperçu axé sur les placements et expliquons notre décision de réduire la pondération des actions européennes.

Dette, déficits et théorie monétaire moderne – il existe un lien
L’idée selon laquelle les déficits ne sont pas si terribles se répand. Nous restons d’avis qu’« on n’a rien pour rien » et, d’ici à ce que Washington démontre sa capacité de faire preuve de rigueur budgétaire, il est peu probable que ce concept soit mis en application.

Actions mondiales : prêts, malgré une situation stable
Bien que nous pensions qu’il est trop tôt pour adopter une attitude ouvertement défensive dans les portefeuilles d’actions, il est toujours bon de se tenir méthodiquement prêt à une évolution possiblement inattendue de la conjoncture de placement.

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Perspectives
Actions
L’économie mène le marché boursier. Ce principe correspond à notre philosophie de placement de longue date. Il est particulièrement utile ces temps-ci, étant donné les diverses incertitudes susceptibles de retenir l’attention des investisseurs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des marchés financiers. Malgré toutes ces préoccupations, nous restons concentrés sur la croissance économique aux États-Unis et à l’échelle mondiale. Le ralentissement de celle-ci confirme l’évolution généralement contenue dans une fourchette que connaissent la plupart des marchés depuis de nombreux mois, mais nous ne voyons toujours aucun signe annonçant une récession imminente.
À notre avis, il faut donner le bénéfice du doute aux actions jusqu’à ce que les risques de récession s’accentuent. Nous croyons que le moment n’est pas encore venu d’adopter une approche ouvertement défensive en faisant passer la part des actions sous ce niveau, mais qu’il est prudent de rehausser la qualité des placements.
Titres à revenu fixe
La Réserve fédérale américaine (Fed) s’apprête à réduire les taux d’intérêt au cours des prochains mois. À notre avis, elle les baissera de 50 points de base (pb) lors de sa réunion du mois de juillet. Nous croyons également que la Fed décrétera une baisse supplémentaire de 25 pb cet automne en vue de prévenir une éventuelle faiblesse économique.
D’autres grandes banques centrales lui emboîteront probablement le pas sur la voie des politiques accommodantes. En Europe et au Japon, les taux des obligations d’État ont continué de s’enfoncer en territoire négatif. Le taux des obligations du Trésor à dix ans est quant à lui passé sous la barre des 2 %. Nous sommes d’avis qu’en raison de l’assouplissement de la politique monétaire par la Fed, de l’incertitude persistante liée au commerce ainsi que du ralentissement de la croissance, le taux des obligations du Trésor demeurera dans une fourchette de 1,75 % à 2 %.
Malgré la quête frénétique de rendements dans tous les secteurs des placements à revenu fixe, nous continuons de recommander aux investisseurs de se tourner vers les obligations de sociétés de bonne qualité à l’approche des étapes finales du cycle du crédit.
Olivier Martel-Legault
