Vieillir à domicile et en toute sécurité

26 octobre 2022 | Leanne Kaufman


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Voyez comment vous pourriez passer vos vieux jours à domicile en planifiant adéquatement vos besoins quotidiens et votre espace de vie.

Matters Beyond Wealth with your host Leanne Kaufman President and CEO of RBC Royal Trust


« Pour moi, le vieillissement chez soi consiste à rendre son domicile le plus sécuritaire possible pour qu’il puisse répondre aux besoins actuels et futurs. »
- Audrey Miller, Directrice Générale, Elder Caring Inc.

Transcription

Orateur initial :

Bonjour, et bienvenue à Au-delà de la richesse avec votre animatrice, Leanne Kaufman, présidente et cheffe de la direction de RBC Trust Royal. Pour la plupart d’entre nous, parler de sujets comme le vieillissement, la fin de la vie et la planification successorale n’est pas facile. C’est pourquoi nous leur consacrons ce balado, qui vous donne l’occasion d’en entendre parler tout en profitant des grandes connaissances de certains des meilleurs experts dans le domaine au pays. Aujourd’hui, nous voulons vous fournir des renseignements qui vous aideront à vous protéger, vous et votre famille, dans le futur. Voici votre animatrice, Leanne.

Leanne Kaufman :

Bonjour, je suis Leanne Kaufman. Bienvenue à Au-delà de la richesse de RBC Gestion de patrimoine, Canada. Aujourd’hui, nous recevons Audrey Miller. Mme Miller est une travailleuse sociale autorisée et une planificatrice agréée des soins de vie au Canada (CCLP). Elle possède plus de 30 ans d’expérience en prestation de conseils de santé et de réadaptation à des particuliers et à leurs familles. Elle est la fondatrice et la première directrice générale de Elder Caring Inc., une société de services-conseils qui offre des services de gestion de soins directement aux aînés, à leurs aidants et à leurs familles.

Outre les services-conseils qu’elle offre, Mme Miller est une conseillère de confiance qui renseigne les professionnels juridiques et financiers sur les problèmes liés au vieillissement et les besoins des aidants naturels. Elle est l’auteur de centaines d’articles et de billets de blogues, et elle partage son expertise sur son site, www.eldercaring.ca. Plusieurs de ses vidéos sont également accessibles sur le réseau d’eCaring.

RBC fait équipe avec Mme Miller et sa société pour sensibiliser les gens à ce sujet. C’est un plaisir pour moi de la recevoir pour ce balado.

Audrey, merci de vous joindre à nous aujourd’hui pour parler de vieillir à la maison en toute sécurité et de son importance « au-delà de la richesse ».

Audrey Miller :

Tout le plaisir est pour moi, Leanne.

Leanne Kaufman :

On sait déjà que les Canadiens vivent plus vieux que jamais. Mais ce qu’on a réalisé il y a relativement peu de temps (surtout depuis la pandémie, qui a touché les maisons de soins de longue durée et les autres établissements de vie communautaire de façon disproportionnée), c’est que la majorité d’entre nous préféreraient vivre dans leur maison le plus longtemps possible. D’autant plus que le nombre de Canadiens vieillissants ne cesse de grandir. Par exemple, on sait grâce au recensement de 2021 que d’ici 25 ans, il devrait y avoir trois fois plus de personnes de plus de 85 ans, soit près de 2,5 millions de Canadiens. Mais on sait que c’est un aspect de l’avenir auquel très peu d’entre nous prendront le temps de réfléchir. Rares sont ceux qui vont le planifier. Commençons par le début si vous le voulez bien. On entend de plus en plus l’expression « vieillir à la maison » ou « vieillir chez soi » depuis quelques années. Qu’est-ce que les gens veulent dire par là ?

Audrey Miller :

Merci, Leanne. Je pense qu’il s’agit d’adapter sa maison pour répondre à ses besoins actuels et futurs, d’en faire un refuge où l’on pourra vieillir en toute sécurité. Il y a plusieurs choses à prendre en compte. Notamment les obstacles physiques potentiels dans la maison, selon sa configuration actuelle. Est-ce que les escaliers posent problème ? Est-ce que l’unique salle de bain est au deuxième étage ? Comment y accéder facilement sans installer de monte-escalier ou d’ascenseur ? Dans certaines vieilles maisons, l’éclairage est insuffisant. Il faut donc corriger la situation. Il s’agit aussi de connaître ses besoins sur le plan social, de pouvoir entrer en contact avec ses amis, sa communauté et ses voisins. La maison ne doit pas être un lieu d’isolement. Il faut savoir où trouver les ressources accessibles en cas de besoin, les hôpitaux, les médecins ; et même les épiceries, les magasins, les salons de coiffure, les endroits où on peut aller prendre un café avec quelqu’un. La socialisation est un aspect très important, car on peut se sentir seul à la maison parfois.

Je pense qu’il faut penser à tout ça quand on a l’intention de vieillir chez soi. Il faut réfléchir aussi à l’aide dont on pourrait avoir besoin pour certaines activités du quotidien et tâches récurrentes, comme les courses, la cuisine, le ménage, la lessive. Si vous avez de la difficulté à les faire, est-ce que quelqu’un pourra venir vous aider ? Quelles sont les solutions possibles ? Bref, pour moi, « vieillir chez soi » consiste à rendre son milieu de vie le plus sécuritaire possible de manière à pouvoir répondre à ses besoins actuels et futurs.

Leanne Kaufman :

Il ne fait aucun doute que la sécurité financière et la planification sont importantes quand on veut vieillir à la maison comme on l’entend. D’après vous, quels sont les plus grands obstacles à surmonter lorsqu’on veut rester à la maison le plus longtemps possible ?

Audrey Miller :

Il y en a quelques-uns. Il ne suffit pas de dire « Je vais rester à la maison » pour tout régler. Il y a plusieurs mesures à prendre pour veiller à répondre à ses besoins futurs. On ne sait pas toujours ce que l’avenir nous réserve, côté santé. On essaie de s’y préparer du mieux qu’on peut.

La première chose qu’on examine la plupart du temps, c’est la sécurité. C’est la priorité en ce qui me concerne. La sécurité physique de la maison. Est-ce que les escaliers avant ont des mains courantes ? A-t-on facilement accès à une porte arrière en cas d’urgence ou par précaution ? Est-ce que tout peut être sur un même étage ou, si les escaliers sont problématiques, peut-on les adapter ? Est-ce qu’on pourrait installer un monte-escalier ou un ascenseur ?

Mais il y a aussi l’aspect social. On doit s’assurer que notre milieu nous convient. Qu’il y a des gens autour de nous. Des voisins. Qu’on a accès à des ressources qui se déplacent à domicile. C’est un peu plus difficile quand on vit dans un milieu rural et que personne ne peut venir vous voir à la maison, comme ce fut le cas durant la pandémie. Il a fallu être très créatifs pour assurer la présence d’un élément social, d’un élément de stimulation cognitive. Comme vous les savez, la solitude nuit gravement à la santé des personnes âgées. De tout le monde, en fait. On peut se sentir très seul à la maison, et c’est pourquoi il faut s’assurer de pouvoir avoir de l’aide en cas de besoin. J’ai parlé de milieu, mais c’est aussi l’accès aux transports, aux hôpitaux… Bref, à un environnement qu’on ne peut pas nécessairement répliquer à la maison. On doit pouvoir socialiser et avoir des ressources et du soutien.

Certains pourraient avoir besoin de l’aide d’une autre personne, par exemple. Pour les tâches essentielles qui reviennent souvent, comme les courses, la cuisine, la lessive, le ménage. Le déneigement ! Et pour les activités de tous les jours, comme se laver, faire sa toilette, se nourrir, se peigner. Il y a plusieurs choses à prévoir, mais ce qui est surtout important, c’est d’avoir un plan pour comprendre le type de services qui pourraient s’avérer nécessaires et de réfléchir aux meilleures solutions possibles.

Leanne Kaufman :

Vous avez mentionné toutes sortes de choses. Nous pourrions nous attarder sur quelques-unes d’entre elles. Commençons par l’espace physique. Vous avez parlé de barres d’appui dans la douche et de monte-escalier. Ce sont probablement des mesures d’adaptation auxquelles on pense souvent quand on envisage de vieillir à la maison. Que suggérez-vous d’autre sur ce plan ?

Audrey Miller :

Alors, au sujet de l’accessibilité : est-ce qu’on peut remplacer le bain par une douche de plain-pied ? Y a-t-il un banc en plus des barres d’appui ? Une douche-téléphone ? Ce sont des exemples. Y a-t-il un tapis antidérapant dans la douche ? A-t-on enlevé les petites carpettes qui ne sont pas fixées au plancher ? Est-ce que l’éclairage est suffisant ? Est-ce qu’il y a des obstacles entre la chambre et la salle de bain ? Des choses sur lesquelles on risque de trébucher, comme des câbles de téléphone ou de télévision, des câbles électriques ? L’idée, c’est de rendre la maison sécuritaire, ce que je recommande de faire à n’importe quelle étape. Bien sûr, on peut aussi trébucher sur son chien ! Mais on doit prendre conscience de ce qui est autour de nous et essayer d’enlever les obstacles les plus évidents afin d’éviter les chutes. Tout le monde est concerné.

De plus, il existe des systèmes d’intervention d’urgence personnels qu’on peut porter sur soi, autour du cou ou du poignet, et qui peuvent détecter les chutes. Ils ne peuvent pas les prévenir, mais en cas de problème, il suffit d’appuyer sur un bouton pour appeler à l’aide. Parfois, il n’est même pas nécessaire d’appuyer sur un bouton. Certains appareils sont capables de détecter un changement de hauteur. Si vous tombez et ne pouvez pas appuyer sur le bouton, l’appareil vous demandera si vous allez bien et vous donnera l’occasion de répondre avant d’envoyer un premier répondant sur les lieux, par exemple.

Leanne Kaufman :

J’aimerais qu’on revienne aux technologies dans un instant, car je pense qu’elles offrent de nouvelles possibilités aux Canadiens, qu’elles permettent aux familles d’avoir l’esprit tranquille. C’est une option qui rejoint de plus en plus de gens. Mais avant de reparler de technologie, vous avez mentionné tout à l’heure l’aide à domicile pour les activités du quotidien et les soins plus personnels. Pouvez-vous donner à nos auditeurs un aperçu des services offerts au public et au privé ? Et peut-être une idée des coûts pour les deux ?

Audrey Miller :

Avec plaisir. Vous savez, nous sommes très chanceux d’avoir un système de soins universels ici. Que les soins ne soient pas fondés sur le revenu. Les soins de santé relèvent de la compétence de la province où l’on habite et sont fondés sur les besoins. Malheureusement, ce système comporte quelques lacunes. Les soins sont offerts d’abord à ceux qui en ont le plus besoin. Ils sont financés par l’État, donc ce n’est pas vous qui les payez. Il se peut que des services de préposé aux bénéficiaires soient offerts, que ce soit pour superviser le bain, par exemple, ou pour aider à effectuer la routine du matin ou du soir. Malheureusement, le nombre d’heures est limité et n’est jamais suffisant. Mais c’est une ressource que j’encourage toutes les familles à explorer en premier lieu pour ce genre de soins. Nombreuses sont les familles qui acceptent d’abord ce qui est offert par le gouvernement provincial et qui se tournent ensuite vers le privé en complément.

Au privé, je recommande toujours de choisir une personne qui est affiliée à une entreprise de soins à domicile réputée. Le titre de préposé aux bénéficiaires n’est pas réglementé ; tout le monde peut se l’approprier. Si vous faites affaire avec une entreprise réputée, vous savez qu’elle aura vérifié les références, la formation et l’expérience des candidats et qu’elle leur aura donné elle aussi une formation. Elle aura aussi vérifié les antécédents judiciaires dans les cas appropriés. Les préposés sont encadrés. Ils sont supervisés. L’entreprise s’assure qu’ils ont leurs cours de premiers soins et leur fournit une formation spécialisée. Si votre proche souffre de démence, par exemple, vous voudrez une personne facile d’approche qui est à l’aise de travailler avec ce genre de clientèle.

Au Canada, actuellement, il faut débourser au moins 35 $ l’heure en moyenne. Et les agences imposent souvent un minimum de trois ou quatre heures. S’il y a un minimum, c’est parce que souvent, le préposé aux bénéficiaires doit se déplacer d’un bout à l’autre de la ville. Ce temps de déplacement est pris en compte. Ce que j’aime des agences en général et de celles que je choisis pour mes clients ou que je leur recommande, c’est qu’elles font de la supervision. Elles ont souvent une infirmière en chef. De plus, quand un préposé est malade, l’agence peut envoyer un remplaçant, ce qui est très important à mon avis. Vous n’avez donc pas à craindre que le préposé ne vienne pas parce qu’il est malade, ou encore qu’il vienne même s’il est malade, risquant ainsi de contaminer votre mère ou votre père. Voilà pour l’aperçu.

Bien sûr, vous pouvez faire vos propres recherches, que ce soit par bouche-à-oreille, à l’église, à la synagogue, au centre communautaire. Il peut s’agir d’un voisin ou d’une personne qui vous inspire confiance et qui a l’expérience requise.

 

La personnalité est un critère très important, bien entendu. Préférez-vous quelqu’un qui aime beaucoup parler ou quelqu’un de moins volubile ? Y a-t-il une barrière linguistique ? Et il y a l’aspect culturel, aussi. Est-ce que vous avez des préférences alimentaires ou autres ? C’est vous qui décidez. Vous pouvez avoir l’impression que cette autre personne envahit notre vie privée, mais elle est là pour nous aider à rester à la maison en toute sécurité. Il faut peser le pour et le contre, si on veut.

 

Leanne Kaufman :

C’est une relation tellement personnelle, n’est-ce pas ? On invite quelqu’un chez soi pour nous aider dans une période de grande vulnérabilité. Il faut bien aller ensemble. Je ne sais pas si on y pense tout le temps.

Audrey Miller :

Tout à fait.

Leanne Kaufman :

Revenons à la technologie. Parlons un peu de l’aide qu’elle peut apporter à ceux qui veulent habiter plus longtemps dans leur maison et la tranquillité d’esprit qu’elle peut donner aux membres de la famille, dans certains cas. Vous avez parlé des progrès réalisés en matière de détection des chutes. Pouvez-vous donner d’autres exemples de technologies et de leurs applications ?

Audrey Miller :

Les technologies sont formidables, mais elles ne remplacent pas le contact humain. Il existe des systèmes qui peuvent envoyer des alertes concernant les médicaments. Inutile de nommer les entreprises qui les utilisent. Mais vous savez… « Google, quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ? Qu’est-ce que j’ai de prévu aujourd’hui ? » Et ils peuvent rappeler aux gens de prendre leurs médicaments. Ces appareils en ont fait, du chemin : « Allume les lumières. Ferme les lumières. Est-ce que tout est éteint ? Est-ce que le système d’alarme est activé ? Je vais dormir maintenant. »

Sinon, certaines familles utilisent Skype ou une caméra pour avoir l’œil sur leur proche. C’est très utile pour les personnes qui ont des problèmes cognitifs, surtout quand on souhaite respecter leur indépendance. Je trouve que c’est un compromis entre indépendance et sécurité.

Les alertes qu’on reçoit quand quelqu’un est devant la porte, par exemple : on peut entendre la sonnette alors qu’on se trouve à l’extérieur de la maison. Alors, voyons si maman va répondre, si elle va ouvrir la porte. C’est ce qui nous préoccupe, pas vrai ? De savoir qui est là. De savoir si votre mère ou votre père saura faire la différence entre une personne de confiance et une personne malveillante. On utilise des caméras de plus en plus. Il y a également des appareils de santé à domicile qui commencent à émerger. Ce n’est que le commencement selon moi, mais certains de ces appareils sont capables de mesurer votre tension artérielle ou votre rythme cardiaque pendant que vous êtes sur un tapis en train de vous brosser les dents, par exemple. Ils ne sont pas encore très courants, mais on commence à en voir sur le marché. Il est possible de faire le suivi de ses médicaments avec un ordinateur, par exemple, de passer par un système de télémédecine pour discuter de son état de santé avec un professionnel en vidéoconférence.

Leanne Kaufman :

Ces appareils sont de plus en plus intelligents, et je trouve que certains de ceux que vous avez mentionnés seront très utiles pour aider les gens à vivre plus longtemps à la maison, par rapport à ce qui était possible auparavant. Vous qui avez travaillé avec tant de familles et de fournisseurs de soins de santé au fil des années, je suis certaine que vous avez une foule d’histoires à nous raconter. Nous aurons sûrement l’occasion de discuter à nouveau. Mais pour le moment, si nos auditeurs devaient retenir une chose au sujet de vieillir à la maison en toute sécurité, que leur diriez-vous ?

Audrey Miller :

Je leur dirais de penser différemment et de réfléchir à plusieurs scénarios. Je n’en ai pas parlé aujourd’hui, mais la cohabitation est une autre possibilité. Peut-être pourrons-nous en parler la prochaine fois. On peut partager sa maison pour éviter de vivre seul. Sortez des sentiers battus, explorez toutes les options pour savoir ce qu’il en coûte, pour savoir ce qui pourrait vous convenir. C’est ça, le processus de planification. J’encourage les familles à le commencer dès que possible.

Leanne Kaufman :

C’est un peu la preuve que les Golden Girls étaient en avance sur leur époque, pour ce qui est de vivre ensemble.

Audrey Miller :

Exactement.

Leanne Kaufman :

Merci beaucoup d’avoir été des nôtres aujourd’hui et de nous avoir donné votre point de vue sur l’importance de vieillir à la maison « au-delà de la richesse ».

Audrey Miller :

Tout le plaisir est pour moi, Leanne.

Leanne Kaufman :

Pour en savoir plus sur Mme Miller et sur son travail à Elder Caring Inc. : à eldercaring.ca. Sinon, vous la trouverez sur Twitter (@eldercareexpert) et sur LinkedIn (Audrey Miller). À une prochaine fois. Je suis Leanne Kaufman. Merci de nous avoir suivies.

Orateur final :

Qu’il s’agisse de planifier votre succession ou les besoins de votre famille ou de votre entreprise, ou de bien remplir votre rôle d’exécuteur testamentaire (appelé liquidateur au Québec) de la succession d’un être cher, nous pouvons vous guider, aplanir les difficultés et soutenir votre vision. Faites équipe avec RBC Trust Royal afin que les générations futures profitent longtemps de votre legs. Laisser un héritage, pas un fardeauMC. Allez à rbc.com/royaltrust.

Merci d’avoir suivi cet épisode d’Au-delà de la richesse. Pour en savoir plus sur RBC Trust Royal, veuillez visiter notre site à rbc.com/royaltrust.


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