Six questions à poser au conseiller en placement pressenti

Le choix d’un conseiller en placement compte parmi les plus grandes décisions financières que l’on prend. Avant de traiter avec lui, il est important que vous lui posiez les questions suivantes et que vous vous assuriez que ses réponses vous satisfont.

1. Êtes-vous agréé ou inscrit ?

Demandez au conseiller en placement pressenti de vous indiquer sa catégorie d’inscription et la gamme de services, de produits et de conseils qu’il est autorisé à offrir. Le cabinet de courtage qui l’emploie doit être membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), qui régit tous les courtiers en valeurs mobilières du Canada (dont RBC Dominion valeurs mobilières). L’OCRCVM surveille l’application des règles relatives à la compétence, à la conduite des affaires et à l’offre de conseils financiers par les cabinets et leurs conseillers, et voit à leur respect.

2. Quelle est votre expérience ?

Votre conseiller en placement doit communiquer d’emblée son expérience du domaine, ses compétences professionnelles, ses adhésions et sa formation. En outre, un petit nombre d’années d’expérience ne se traduit pas nécessairement par une expertise moindre. De nombreux conseillers en placement accèdent à la profession après avoir longtemps collaboré à titre de spécialistes d’un domaine particulier avec des personnes qui se joignent ultérieurement à leur clientèle. Par exemple, des conseillers de propriétaires d’entreprise deviennent spécialisés dans les portefeuilles de placements pour propriétaires d’entreprise.

3. Quel genre de produits et de services offrez-vous ?

Demandez au conseiller en placement s’il doit se limiter à certains placements (comme des produits offerts exclusivement par sa société, des CPG et des fonds communs de placement) ou s’il peut vous offrir une plus vaste gamme de produits de placement. N’oubliez pas non plus de lui demander s’il a accès à de la recherche en placements, à des équipes de stratégistes de portefeuille et à des groupes de gestion du risque. Déterminez si le conseiller s’occupe uniquement des solutions de placement ou s’il a accès à un vaste réseau de partenaires dans des domaines tels que la planification financière, les solutions d’assurance, la retraite et les services de planification successorale.

4. Quel est le profil de vos clients ?

Demandez au conseiller en placement pressenti s’il exerce principalement ses activités auprès d’un type précis de clients, comme les propriétaires d’entreprise, les professionnels de la santé ou les retraités. N’hésitez pas à demander des références au conseiller en placement comme vous le feriez pour un candidat à un poste.

5. Comment m’aiderez-vous à atteindre mes objectifs ?

Le conseiller devrait vous demander de lui indiquer vos objectifs de placement, par exemple préserver le revenu, constituer un patrimoine et vivre une retraite à l’abri du besoin. Il peut aussi mettre à profit des services à valeur ajoutée, tels des services de planification financière, fiscale ou successorale, pour assurer la cohérence entre vos besoins courants en matière de patrimoine (en plus de vos besoins de placement) et le reste de vos affaires.

Posez-lui des questions sur son processus de placement et sur la façon dont il bâtit et gère un portefeuille. Est-ce que les portefeuilles sont personnalisés ou conçus selon des modèles préétablis ? Vérifiez si le mode d’élaboration des portefeuilles vous convient.

6. Quel genre de service vais-je recevoir ?

Le conseiller doit préciser d’emblée le niveau de service auquel vous pouvez vous attendre, notamment l’intervalle auquel vous vous rencontrerez pour suivre votre évolution ; la façon dont il vous informera du rendement de votre portefeuille ; et le genre d’interactions que vous devriez avoir avec lui.