Chère cliente/Cher client
En juillet, les investisseurs ont conservé leurs gains récents. Voici un sommaire des faits qui ont orienté les marchés.
Ces dernières semaines, les investisseurs ont dû analyser une multitude de données économiques mondiales, qui font état d’une croissance robuste mais modérée en Amérique du Nord, d’une faiblesse généralisée de l’économie en Europe et d’une stagnation de la reprise en Chine. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a, comme prévu, relevé ses taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage. Elle a notamment indiqué qu’elle n’anticipait plus de récession imminente. En outre, certaines des plus grandes sociétés de technologie ont publié des résultats trimestriels correspondant aux attentes élevées. Nous reviendrons plus loin sur le secteur des technologies, en particulier sur son rôle central dans la croissance des marchés et sur le fameux défi qu’il pose aux investisseurs.
Grâce au ralentissement de l’inflation, à la robustesse de l’économie et à l’enthousiasme que suscite l’intelligence artificielle, les actions du secteur des technologies se sont redressées cette année après une mauvaise année 2022. Les gains les plus importants proviennent d’un petit groupe d’actions de « sociétés à mégacapitalisation ». En fait, les sept principaux titres du marché boursier américain peuvent être classés dans la catégorie des actions de sociétés « technologiques », et leur valeur moyenne a presque doublé cette année. Par conséquent, elles ont largement contribué à la hausse du marché américain, qui progresse de près de 18 % depuis le début de l’année. Mais sans elles, les gains auraient été moitié moindres, ce qui correspond davantage aux résultats observés dans d’autres régions.
De toute évidence, le marché américain dépend d’une poignée de grandes entreprises. Toutefois, l’histoire montre que ce phénomène est assez fréquent. Au cours du siècle dernier, les cinq à dix plus importantes sociétés ont occupé pendant de longues périodes une place encore plus prépondérante sur ce marché. Il y a eu aussi des périodes de concentration sectorielle. Les secteurs de la finance et des transports ont dominé dans la première moitié du XIXe siècle, pendant l’industrialisation du pays. En 1980, le secteur de l’énergie représentait près de 30 % de l’indice S&P 500 au plus fort de la crise énergétique. Et en 2000, lors de la bulle technologique, le secteur des technologies a brièvement dépassé ce seuil. Il avoisine à nouveau ces niveaux.
En tant que gestionnaires du risque, nous sommes attentifs à certains des défis liés aux évolutions mentionnées plus haut. Tout d’abord, le marché américain est sans aucun doute plus vulnérable aux facteurs ayant une incidence sur le secteur des technologies. L’année passée nous l’a rappelé : le secteur des technologies a été très sensible à la hausse rapide de l’inflation et des taux d’intérêt, ce qui a provoqué un recul généralisé du marché boursier. Parmi d’autres facteurs, la réglementation, la valorisation, la protection des données et la gouvernance d’entreprise influent sur le secteur et, par voie de conséquence, sur l’ensemble du marché. Ensuite, à mesure que les actions atteignent une pondération neutre, elles prennent une place plus importante dans les portefeuilles qui les détiennent. Notre travail consiste à veiller à ce que les portefeuilles de nos clients tiennent compte de leur tolérance au risque. Par conséquent, il nous arrive de rééquilibrer les positions des titres qui se sont appréciés.
Récemment, on a observé des signes encourageants d’un renforcement général du marché. D’autres secteurs et groupes d’actions progressent, ce qui nous semble positif. Si cette tendance se maintient, elle peut contribuer à accroître la diversification du marché au fil du temps et atténuer certains des risques susmentionnés. Entre-temps, nous nous efforcerons de gérer les concentrations qui apparaissent et de veiller à ce que les portefeuilles soient bien diversifiés.
Qu’est ce que veut dire la décote du gouvernement américain?
Fitch Ratings a abaissé la note de crédit du gouvernement américain quelques semaines après que le président Biden et les républicains du Congrès ont frôlé un défaut de paiement historique, mettant en garde contre le fardeau croissant de la dette et les dysfonctionnements politiques à Washington.
L'abaissement de la note, le premier par une grande agence de notation depuis plus de dix ans, montre que les escarmouches politiques de plus en plus fréquentes au sujet des finances du gouvernement américain assombrissent les perspectives du marché mondial des bons du Trésor, qui pèse 25 000 milliards de dollars. La note attribuée par Fitch aux États-Unis est désormais de "AA+", soit un cran en dessous de la note maximale "AAA".
Voir l’article du journal Les Affaires pour plus de détails : Dette américaine: que signifie la perte du triple A? | LesAffaires.com
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- Littératie financière : composantes fondamentales d’une réussite financière à long terme
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En espérant que vous profitez de l’été au maximum et passez de bons moments entre amis et/ou famille
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